Dans leurs adresses, les représentants des pays voisins du Mali ont insisté, à l’ouverture des travaux, sur l’urgence d’aller vers un accord global pour la paix et la stabilité dans le pays. Ainsi, selon la ministre déléguée chargée des affaires maghrébines et africaines de la Mauritanie, Hindou Mint Ainina, la réconciliation des frères maliens était une préoccupation majeure et constante de son pays. Elle a salué la volonté des différentes parties malienne de parvenir à une paix durable, nécessaire au retour de la stabilité et du développement.
Pour sa part, l’ambassadeur du Burkina Faso en Algérie, Dominique Djindjena a réaffirmé la solidarité de son pays aux efforts de l’Algérie dans cette médiation pour sortir le Mali de la crise. Quant au représentant du Niger, Abdoulaye Mouhamadou, il s’est préoccupé de la situation au nord du Mali qui, selon lui, ne cesse de dégrader. C’est ainsi qu’il a souligné l’urgence d’arriver à un accord de paix global et définitif.
Salem Saleh Heguera, l’ambassadeur du Tchad en Algérie, a abondé dans le même sens que le représentant du Niger en alertant sur le retour des groupes terroristes à travers la recrudescence des violences récemment observée dans le nord du Mali.
L’ambassadeur du Nigéria au Mali, Iliya Huhu a appelé les différentes parties maliennes à ne pas rater cette opportunité pour sortir le pays de la crise dans laquelle il se débat depuis près de deux ans.
Ces déclarations sont une preuve supplémentaire du soutien des pays voisins, après celui de la communauté internationale, au règlement de la crise au nord du Mali. C’est donc une occasion inespérée pour tourner définitivement cette page sombre de l’histoire de notre pays. Encore faudrait-il que la sincérité et la franchise soient au rendez-vous.
M.D