Posté sur sa page Facebook, l’Agence nationale de la Sécurité routière (ANASER) a annoncé, ce lundi 24 octobre, que des contrôles routiers réguliers seront organisés sur le port du casque de protection à partir du 1er décembre 2022. Ces contrôles seront suivis, selon l’agence, de l’application effective de la règlementation, le 1er janvier 2023.
Cette annonce a créé de vives réactions sur les réseaux sociaux. Si certains n’adhèrent pas cette décision, qu’ils ne trouvent pas prioritaire face à la situation actuelle du pays ; d’autres, pour leur part, s’attaquent aux autorités de la transition qui doivent éviter de valider ce genre de décision en ces moments de crise, car, selon eux, ladite exigence peut produire plus d’effets négatifs que positifs.
Contrairement à ces pessimistes, d’autres approuvent la décision, mais ajoutent qu’il faut faire des suivies cette fois-ci, car, à leurs dires, les autorités maliennes ont l’habitude de faire des annonces sans suite, tels que, celle de l’obligation du permis de conduire pour les motocyclistes qui n’a jamais été une mesure effective.
Maho Kaba Diawara : je suis d’accord, mais je pense que le gouvernement doit d’abord mettre en place un système qui permet de retrouver nos motos volées. Ça devrait commencer par les vignettes, il faut, peut-être des vignettes biométriques.
Oumar Sidibe : exigez d’abord aux commerçants de vendre les motos avec les casques, avant de nous fatiguer ! On vous a soutenu dans les plus grandes difficultés, et c’est comme ça que vous allez nous payer, alors que ça ne va pas du tout ?
Koné Ousmane : bonne initiative, cependant il faudrait qu’il ait un suivi. C’est ce qui manque cruellement dans ce pays. Certains commentent qu’il y’a des priorités, mais qu’est-ce qui peut être prioritaire à la santé et la vis ? Je ne pense pas que ceci soit quelque chose empêchant la prise en compte des autres maux notamment sécuritaires.
Pizarro On Da TraCk : arrêtez d’énerver les gens ce matin bonheur là ! Ok Allah ka 1er décembre Yira An Na, on va se respecter dans ce pays-là !
Alou Diarra : port de casque obligatoire hein, Hahiwa ! Bonjour le bras de fer avec la population, vous connaissez très bien votre peuple. Le Mali est en urgence, alors à quoi bon de faire face à des détails du genre qui pourrait nous désorienté ? De un, ils ne vont pas respecter la règle ; de deux, l’obtention de ces casques sera des problèmes comme le cas des cartes d’identité nationale ; de trois, il faudrait arrêter plus de mille personnes par jour à cause du casque, c’est bon signe ?
Le COVID, la guerre en Ukraine, la lutte antiterroriste, la cherté de la vie, le carburant et sur la liste vient s’ajouter le port de casque obligatoire.
Chaque pays à ses réalités, le port de casque est une bonne chose, mais est-ce que ce pays vie au même degré de stabilité par rapport aux autres ? Les fils de ce pays font ce sacrifice de supporter les difficultés auxquels le pays fait face, servant de bouclier face au ennemis de la nation de l’intérieur comme de l’extérieur, alors est-ce une bonne idée de les frustrés ?
Yacouba Mallé : on s’en fiche du casque ! Résolvez les autres problèmes d’abord avant d’obliger cela. Il faut qu’on se développe, à commencer par la construction des goudrons.
Hamma Cissé : et le contrôle des permis de conduire pour les motocyclistes ?
Il est temps de sortir dans des annonces sans suite. On a parlé d’obligation du permis de conduire pour les motocyclistes, mais il n’y a rien eu après. Sans aucune connaissance du Code de la route, les motocyclistes notamment, et les conducteurs de motos taxis continuent de semer du désordre (souvent irréparable) sur la voie publique.
Mahamadou Moussa Diarra : le port du casque oui, mais sachez que notre culture et la situation sociale rend cette décision difficile. Des décisions politiques comme ça risqueraient de fragiliser la cohésion sociale. Du régime de Moussa TRAORE a maintenant, aucun n’a pu appliquer cette loi. Je suis d’accord pour les grosses cylindrées, mais allez jusqu’aux Diakarta ? Ça va être compliqué. Il y’a des choses prioritaires !
Alain Bill : n’ouvrez pas d’autres fronts par lesquels le pyromane français pourra s’infiltrer pour provoquer le désordre. L’opinion d’un Burkinabè depuis le Burkina ! Courage et succès à vous. Vous avez le soutien des Burkinabè face à la France !
Ismaïla Berete : quand on exige le port de casque des motocycles cela va directement à exiger les rétroviseurs. C’est un dispositif permettant au conducteur d’observer derrière lui sans se retourner. Le Code de la route doit prendre ça en compte.
Ouattara Faïssal : il faut distribuer les casques à la population avant le mois de décembre, sinon ça ne peut pas marcher, les gens cherchent de quoi à manger d’abord.
Diarra Yaya YD : à mon avis, le port du casque doit être une question de choix et non une obligatoire. Commencez par faire respecter la population le Code de la route et de revoir les comportements de certains agents chargés de maintenir l’ordre. Il serait judicieux de traiter cette loi avec attention, car, elle pourrait produire plus d’effets négatifs que positifs.
Mohamad Sangaré : il faudrait contrôler les policiers afin qu’ils ne s’en servent pas, pour se faire remplir les poches.
Idrissa Keita : la transition doit se méfier de ces genres de décisions. On sait bien que ça nous protège et nous sauve la vie ; mais avec cette galère quotidienne, c’est très difficile d’acheter.
Tahirou Djédjéson Sogoba : Si le pauvre a eu les moyens d’acheter une moto à 350.000 FCFA, il devra en avoir autant pour acheter un casque à 10.000 FCFA.
Oliver Queen : il fallait commencer par l’implantation d’une usine de fabrication de casque. Seule l’industrie développe un pays.
Source : Info-Matin