Le 05 juillet dernier, le quartier de Badalabougou a été le théâtre de manifestations organisées par une association dudit quartier. Motif ? Exiger le transfert du QG du commandement du G5-Sahel.
Cette manifestation a été violemment réprimée par les forces de sécurité notamment des policiers appartenant aux compagnies de maintien d’ordre du groupement mobile de sécurité (GMS). Immédiatement après, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux.
Sur les images, l’on y voit des scènes surréalistes où des policiers (méritent-ils cette appellation) saccagent plusieurs véhicules particuliers stationnés devant certains domiciles.
Furie destructrice ? Incontestablement il s’agit bien de cela. En l’espace de quelques minutes les vitres de quelques véhicules ont volé en éclats sous les jets de pierres de ces policiers visiblement excités et qui s’en prenaient aux biens de ceux-là dont ils ont la charge (l’obligation) de protéger…
Cet acte inqualifiable perpétré par certains éléments du GMS porte gravement atteinte à l’image de toute la police malienne. Et il remet sur le tapis l’épineuse question de la moralité des recrutements au sein d’une Institution qui a dans ses rangs de nombreuses brebis galeuses.
Dès lors, les actes répréhensibles posés par des policiers incontrôlables deviennent fréquents. Ces actes sont posés par des policiers qui, sous le couvert de l’uniforme, n’ont aucun égard pour leur serment. Cependant, c’est la toute première fois qu’on voit des « policiers » se livrés à des scènes vandalismes, comme des malfrats.
Il est alors temps que la direction générale de la police nationale et le département de la sécurité extirpent des rangs ces voyous qui souillent l’uniforme et qui n’ont aucunement leur place dans les rangs d’une police garante de la sécurité des personnes et de leurs biens.
La Rédaction
Source: L’Aube