Ce lundi 10 juin 2019, un atelier national d’évaluation du programme national Endowment for Democracy (NED) sous le thème : « Soutien à la participation des communautés aux réformes politiques », a eu lieu dans la salle de conférence du Haut conseil des collectivités territoriales. Organisée par le NDI en partenariat avec le Haut conseil des collectivités territoriales, cette initiative vise à analyser les résultats atteints dans les différentes communes cibles du programme NED ; d’identifier les approches et les actions de durabilité des acquis de chaque commune ; d’établir un partenariat entre chaque commune et au niveau national pour renforcer les actions de recevabilité sociale et de mise en œuvre de l’accord pour la paix.
Cet atelier intervient suite à un premier programme NED sur la redevabilité sociale. Ce dernier programme pilote s’articule autour de trois thématiques concernant des secteurs sociaux de base estimés prioritaires par les communautés elles-mêmes : santé, éducation et l’assainissement, notamment dans les communes de sio, région de Kayes, N’Tossoni dans la région de Sikasso et de Koniakary dans la région de Mopti et est à sa dernière phase d’extension qui consacre aussi la fin du programme fixé au 30 juin 2019.
Selon le Directeur Résident Senior du NDI, le Dr Badié HIMA, dans l’approche d’exécution du programme, le NDI a mis en avant les avis communautaires avec un appui technique financier à l’organisation de la société civile, à travers le truchement de sous subvention au niveau local, en vue de les aider, les accompagner à soutenir les communautés au sein desquelles elles vivent.
L’innovation apportée à cette deuxième phase du programme est relative aux acteurs impliqués, la prise en compte du point de vue de la société civile. En plus, on note l’implication, au niveau local, des organisations partenaires habituelles ou traditionnelles qui sont le GRAT, le CCK, le WANEP et le Haut Conseil des Collectivités, a expliqué le Dr BAdié HIMA.
Au cours de cette session, le responsable NDI a soutenu que son organisation entend mettre les moyens de dissémination nécessaires à la disposition de l’ensemble des autres communes du Mali, des institutions nationales et des partenaires au développement, dont la Minusma.
Quant au premier vice-président du Haut conseil des Collectivités territoriales, Azaz Ag Loudag Dag, il a fait savoir que son institution assure la représentation auprès de l’État dans le cadre de la décentralisation, à travers l’approche participative en vue d’impulser le développement. Il a profité de l’occasion pour rappeler aux participants la situation de crise que le Mali traverse.
Au nom de l’institution, il a exhorté les participants à des débats francs, éclairés et très constructifs pour aboutir à une pérennisation des acquis, mais aussi, gage d’un développement harmonieux entre les différents niveaux de collectivité territoriale du Mali.
Jean Pierre Keita