
Par cet engagement, les deux structures veulent favoriser une relecture des techniques de formation et permettre l’émergence de modèle de gestion mieux adaptée aux réalités socio-économiques nationales. Cela en misant sur un apprentissage orienté vers la gestion pratique et favoriser la création de nouvelles entreprises.
Pour le recteur de l’Université de Ségou, ce partenariat traduit la volonté de leurs structures respectives de mutualiser leurs efforts afin de contribuer à la pérennisation et à la réussite du processus de décentralisation, de la citoyenneté et du développement local.Cela, par le renforcement des capacités et l’accompagnement des acteurs dans notre pays. Cette présente convention explique Dr Daou,donnera un nouveau souffle avec des orientations fécondes aupartenariatqui leur lie depuis 2017.
Avec cet accord, les deux structures sont invitées à concevoir et à mettre en œuvre des projets communs dans plusieurs domaines notamment la conception de module, l’appui à la démarche qualité, la co-diplomation.
S’y ajoutent, le centre conseil, l’accompagnement et le coaching, la formation diplômante. Voilà pourquoi, Dr. Esai Daou reste convaincu que ce partenariat servira de tremplin pour booster le développement tant attendu des collectivités territoriales dans un climat de paix et de réconciliation nationale.
Pour veiller sur l’application stricte et correcte du présent accord, le recteur a annoncé la mise en place d’un comité de suivi. Pour Séni Touré, le patron du CFCT, en s’engageant dans cette collaboration, leurs deuxstructures entendent fédérer leur intelligence, mutualiser leurs ressources financières et matérielles pour le développement de la connaissance et la promotion de l’enseignement, de la formation et de la recherche dans le strict respect des normes éthiques et valeurs académiques.Pour l’occasion, il a rappelé leur partenariat avec la faculté des sciences sociales (FASSO) en novembre 2017. Il s’agissait à travers cet accord de mettre en synergie les activités pédagogiques. Sa mise en œuvre, a-t-il dit, s’est traduite par l’élaboration d’un plan triennal 2018-2020 et la mise en placed’un comité de pilotage.
Pour Séni Touré, les deux parties gagneraient à capitaliser les acquis de cette première convention. Ils doivent par ailleurs analyser les faiblesses pour mieux baliser le chemin pour plus d’efficacité et d’efficience. «Ce faisant, j’estime qu’une des premières activités à mener serait de concrétiser le dispositif et de suivi prévu aux articles 10 et 11 de la convention», a préconisé le directeur général du CFCT.Qui entend jouer à fond sa partition pour le succès de cette collaboration.
Mariam A. TRAORÉ
Amap-Ségou
Source : L’ESSOR