A l’ouverture du 5e Congrès ordinaire du parti couplé avec les 3es Assises des femmes et des jeunes du parti, dont les travaux se sont tenus les samedi et dimanche dernier au Pavillon des Sports, le président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) a livré un discours remarqué et remarquable, qualifié par d’aucuns d’historique. De la vie de la Nation, à la vie de son parti en passant les relations avec le pouvoir en place, les propos de Dr Choguel MAIGA ont frappé les esprits. Prise de position courageuse sur fond d’un appel pressant à la réconcilation de toutes les couches de la Nation y compris au sein des forces armées et de sécurité, le président du parti du Tigre propose de ce fait un pacte politique national en vue de soutenir le Président IBK dans sa mission de réfondation de l’Etat.
Nous vous proposons son discours livré à cet effet.
Mesdames et Messieurs, les membres du Conseil National du MPR,
Mesdames et Messieurs, les membres du Bureau Exécutif Central du MPR,
Mesdames et Messieurs, les membres du Conseil Consultatif National,
Mesdames et Messieurs, les membres du Comité de Conciliation et d’arbitrage du MPR,
Mesdames et Messieurs, les membres d’honneur du MPR,
Chères membres du Bureau Exécutif National des Femmes MPR,
Chers membres du Bureau Exécutif National des Jeunes MPR,
Mesdames et Messieurs les Présidents et Représentants des Partis politiques,
Distingués invités,
Chers Congressistes,
Mesdames et Messieurs,
Les 23 et 24 décembre 2011, nous tenions, en même temps que le 4ème Congrès Ordinaire du Parti, les 2ème Congrès statutaires des mouvements qui lui sont affiliés : le Mouvement des Femmes du MPR et le Mouvement des Jeunes du MPR.
Ce samedi 10 décembre 2016, s’ouvrent les travaux du 5ème Congrès ordinaire de notre Parti, le MPR, conjointement avec les 3ème Congrès du Mouvement des Femmes et du Mouvement des Jeunes.
Mesdames et Messieurs,
Le Congrès du Parti, c’est d’abord les retrouvailles et la fête des militants, suivies d’intenses activités de réflexion pour évaluer le chemin parcouru et prendre des résolutions orientant notre action pour les cinq années à venir. Cependant, le Congrès du Parti, c’est également un moment de recueillement. Dans cet ordre d’idée, qu’il me soit permis, en votre nom et en mon nom personnel, d’avoir une pensée pieuse pour celles et ceux de nos camarades, qui ont consacré une partie de leur vie à l’implantation et à l’animation du MPR, et qui ont été rappelés à Dieu : Bouillé Siby, Alfa Amadou Diallo, Cheick Tidiane Bane, Salal Sacko , Kalifa Coulibaly, Hady Mody Sall, Fanta Diawara, Mady Diallo, le Pr Mamadou Dembelé, Bata Bouaré.
En leur mémoire, et en celle de tous nos militants disparus, je vous demande d’observer une minute de silence.
Après ce devoir de mémoire, vous me permettrez de m’acquitter d’une autre obligation en exprimant notre gratitude aux Présidents et Représentants des Partis politiques, qui ont bien voulu répondre à notre invitation. Nous nous réjouissons de leur présence à nos assises et leur adressons, nos salutations et remerciements.
Mesdames et Messieurs,
Le 4ème Congrès du Parti, tenu en Décembre 2011, avait été placé sous le signe de <>. J’avais, dans mon adresse aux congressistes, fournis les explications et justifications qui inspiraient le choix d’un tel mot d’ordre. Cependant, de cette date à ce jour, le cours de l’histoire nous a imposé d’autres défis. Du coup, aussi bien pour notre Parti, le MPR, que pour notre pays, le Mali, les enjeux et les priorités ont fondamentalement changé.
En effet, depuis le lendemain de notre dernier Congrès, c’est-à-dire dès janvier 2012, notre pays fait face à une succession d’évènements, plus tragiques les uns que les autres pour l’avenir, voir pour l’existence même de la nation malienne : une guerre imposée, un Coup d’Etat militaire, l’occupation de plus des 2/3 du territoire national, l’intervention de la Communauté Internationale, la partition de fait du Mali, la signature de l’Accord de Ouagadougou et celui d’Alger.
La paix et la stabilité ont cédé le pas à la crise, la plus aiguë de notre histoire contemporaine. Le vœu le plus ardant de tout patriote est qu’une solution satisfaisante lui soit trouvée, dans les meilleurs délais. Or, aujourd’hui, cinq années après le déclenchement de la crise, aucun signe de sortie à brève échéance n’est en vue.
Certes, la signature de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger a suscité l’espoir. En effet, tous les acteurs de la crise, comme toutes les parties qui se sont impliquées pour son éradication, ont retenu le principe de l’unité et de l’intégrité de notre territoire, ainsi que la laïcité de l’Etat Malien. En son temps, le MPR s’est exprimé là-dessus et donné les motifs de notre satisfaction.
Cependant, aujourd’hui, en dépit des discours rassurants, aussi bien au Mali, en Afrique qu’au Conseil de Sécurité de l’ONU, nous devons restés lucides et conscients que de graves menaces continuent de peser sur l’unité, l’intégrité et l’indépendance de notre pays. Plus que jamais, le peuple malien doit redoubler de vigilance. C’est pourquoi nous avons décidé de placer les présentes assises du MPR sous le signe de la RECONQUÊTE DE LA SOUVERAINETE NATIONALE ET LA LIBERATION TOTALE DE LA PATRIE.
Mesdames et Messieurs,
Chers Congressistes,
Dans quelques instants, après la suspension de séance, le rapport sur la vie du Parti entre deux Congrès vous sera présenté par le Secrétaire Général. Il vous édifiera sur la vie et le parcours du MPR depuis le dernier Congrès. Pour ma part, dans mon rapport moral, j’ai choisi de vous entretenir d’un constat suivi d’un rappel, avant de m’étendre sur ce qui justifie notre mot d’ordre, le seul qui, à l’heure actuelle, doit être le sujet de préoccupation majeure de toute Malienne et de tout Malien : le devenir de la République du Mali.
Pour ce qui est du constat, je serai bref. Il concerne l’état de notre Parti. Nous avons, depuis notre 4ème Congrès Ordinaire, connu trois consultations électorales : présidentielle, législatives et, récemment, communales. Les résultats de ces élections, même s’ils ne nous donnent pas entière satisfaction, montrent que le MPR est un Parti d’envergure nationale, présent dans toutes les Régions du Mali, un Parti qui vit intensément, qui participe activement à l’animation de la vie politique et à l’approfondissement du processus démocratique, encore fragile dans notre pays. Incontestablement, le MPR compte aujourd’hui, parmi les Partis majeurs en République du Mali. Je voudrais saisir l’opportunité des présentes Assises du Parti pour remercier et féliciter tous les militants, responsables et cadres du Parti, à différents échelons qui, par leurs efforts inlassables, contribuent à son rayonnement.
Mesdames et Messieurs,
Le rappel que je voudrais faire ici, concerne un concept de la dynamique sociale et politique des Nations qui nous est cher au MPR, à savoir celui de la RECONCILIATION NATIONALE. De notre accession à la souveraineté national et internationale à ce jour, en cinquante six ans d’histoire, notre pays a connu trois républiques, un régime d’exception et deux régimes de transition. Beaucoup de Maliens restent encore marqués par les divergences et clivages nés de l’appartenance à tel ou tel régime politique. Cette situation a pour cause, la manière dont notre pays n’a cessé d’évoluer depuis 1956: au lieu de transition dans la paix et la concorde, l’évolution s’est faite dans la douleur, exacerbant les antagonismes entre courants politiques.
Ceux qui arrivent au pouvoir, usent de tous les moyens, y compris ceux de l’Etat, pour en imposer aux opposants, réels ou supposés.
Les opposants au régime en place, de leur côté, usent de toutes les possibilités qui s’offrent à eux, pour mettre en difficulté voire pour faire chuter le pouvoir établi, y compris par la calomnie, la subversion et des alliances impies et antinationales.
Qui ne se souvient du qualificatif de << DEMOCRATES EN ARMES >> donné en 1991 par les nouveaux dirigeants du Mali aux Chefs de la rébellion, alors que les rebelles avaient fait assassiner des fonctionnaires, les membres de leurs familles et même des malades dans les hôpitaux dans le Nord du Mali en 1990 ? Qui ne souvient des discours officiels dans lesquels certaines autorités d’alors soutenaient que << Le COMBAT DE LA REBELLION AU NORD DU MALI EST D’ESSENCE DEMOCRATIQUE >> ? Qui ne se souvient du sort, peu enviable, réservé aux Chefs militaires ayant dirigé les opérations de lutte contre la rébellion de 1990 au Nord, alors qu’au même moment les Chefs de cette même rébellion ou leurs représentants étaient célébrés comme des <>, et invités à siéger dans les institutions de la République ? Qui ne se souvient des discours et comportements de certains responsables politiques après le Coup d’Etat du 22 mars 2012, les uns soutenant ouvertement le putsch militaire ou même se vantant d’avoir participé à sa conception, les autres le qualifiant d’ << UNE OPERATION DE SALUBRITE PUBLIQUE >> et ce, au lendemain même de la farfelue proclamation, le 6 avril 2012, de la soit disant république de l’Azawad. Qui ne se souvient des attitudes de certains responsables politiques, qui se rendaient secrètement dans les Régions du Nord pour rencontrer des composantes des mouvements séparatistes et terroristes pour, soit disant négocier avec eux la paix, au moment même ou ceux-ci pillaient, violaient, tuaient, terrorisaient les populations du Nord ? Qui ne se souvient de la lâche tentative de meurtre, en mai 2012, du Président de la République par intérim, alors même que plus de 2/3 de notre pays étaient sous occupation et sous le joug féroce des terroristes, des séparatistes et des narcotrafiquants.
La sagesse populaire de chez nous l’enseigne : toute famille divisée fini en ruine. C’est pourquoi nous lançons un appel pressant à toutes les composantes de la Nation, pour mettre fin à nos antagonismes, nous RECONCILIER, nous donner la main, serrer nos rangs pour parler d’une seule voix , et proclamer à la face du monde que nous voulons rester libres, unis et égaux sur un seul territoire, dans une seule République, dans ses frontières reconnues au plan international.
Sans réconciliation, pas d’union nationale. Or, sans union nationale, pas de solutions viables au principal danger qui guète notre pays : le risque réel de remise en cause de son unité et sa partition. C’est dans cet ordre d’idée que nous pensons, que les Hautes Autorités de notre pays, tout en respectant les blessures et les frustrations des uns et des autres, pourraient prendre deux initiatives qui sont de nature à décrisper la situation politique.
La première concerne l’ancien Président de la République Amadou Toumani TOURE. Nous pensons sincèrement qu’aujourd’hui, sauf pour raison de sécurité personnelle, son exil forcé ne sert en rien les intérêts supérieurs de la Nation. Au contraire, une organisation ordonnée de son retour au pays natal, en rapport avec les Autorités de la CEDEAO qui avaient supervisé son départ en exil, grandirait notre pays.
La deuxième initiative concerne la gestion des conséquences du conflit sanglant ayant opposé des composantes de notre Armée, suite à ce qu’on a appelé le Contre- coup d’Etat d’avril 2012. Ces événements ont laissé une profonde déchirure au sein de notre Armée. La justice a été saisie des suites de l’affaire ; un procès est en cours. Quelle que soit l’issue du procès, après le verdict, nous estimons que le Président de la République pourrait prendre des initiatives fortes, allant dans le sens de l’apaisement total et d’une réconciliation définitive au sein de notre Armée. Il lui appartiendra bien entendu d’en définir les modalités, les conditions à réunir et le rythme de leur mise en œuvre.
Mesdames et Messieurs,
Nous avons pris sur nous la responsabilité de parler ouvertement et clairement de ces sujets sensibles, parce que notre conviction est que ces questions peuvent trouver des solutions définitives, pour favoriser l’avènement d’une atmosphère d’apaisement général, de confiance et de pardon réciproques dans la société malienne. Le Peuple malien, dans sa grande majorité, n’aspire qu’à cela.
Cette démarche est, aujourd’hui, d’autant plus envisageable que, dans le cadre des mesures de confiance pour favoriser la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger, des initiatives d’apaisement ont été prises par les Hautes autorités, en faveur de plusieurs individus et personnalités, précédemment impliqués dans de crimes graves contre notre peuple parce que figurant parmi les acteurs et responsables de premier plan de la situation tragique dans laquelle se trouve notre pays.
Mesdames et Messieurs,
Chers Congressistes, depuis quelque temps, plusieurs responsables et militants du MPR posent, de façon récurrente, la question sur notre appartenance à la majorité présidentielle.
La réponse à cette question m’amène à me prononcer sur nos relations avec le pouvoir en place. Il vous souviendra, chers militantes et militants du MPR que, c’est sans ambages et sans marchandage aucun que, d’une seule voix, convoquée en réunion extraordinaire à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle de 2013, la Direction Nationale du MPR avait décidé d’apporter le soutien de notre Parti au candidat Ibrahim Boubacar KEITA pour son élection au 2ème tour de l’élection présidentielle. Qu’il me soit permis de reprendre, ici, les mots que j’ai eus , en lui adressant, en votre nom et en mon nom propre, nos félicitations : <>
Cette prise de position demeure, aujourd’hui encore, la nôtre, trois ans après qu’elle fut adoptée. Et, elle le restera tant que la Patrie ne sera pas totalement libérée. Le Président de la République et, à ce titre, Président de tous les Maliens, mérite le soutien de la classe politique. Nous ne proposons pas un unanimisme de façade derrière un homme, ni la renonciation aux idéaux qui fondent nos Partis respectifs. Mais, le contexte difficile dans lequel le Président de la République a été élu, les jeux et les enjeux géopolitiques et géostratégiques, les risques de partition de notre pays, nous convient à l’assister et à le soutenir pour qu’il n’échoue pas. A Dieu ne plaise, son échec éventuel ne sera pas celui de sa seule personne, mais celui de toute notre nation. C’est pourquoi nous devons rester à ses côtés et derrière lui pour qu’il réussisse l’œuvre de restauration et de reconstruction de l’Etat du Mali. Un Etat affaibli, divisé, occupé, humilié, et ce, à cause de mauvaises décisions antérieures concernant le management et la direction de son outil de défense que constituent les Forces Armées et de Sécurité, pendant plus de deux décennies.
Parlant de l’outil de défense, et de la responsabilité des dirigeants d’une nation pour sa sécurité, permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de revenir , ici, sur un passage du célèbre discours prononcé par Winston Churchill, Premier Ministre de Grande Bretagne, pendant la 2ème guerre mondiale, le 12 octobre 1942 , passage que j’ai opportunément cité dans mon projet de société pendant les élections présidentielles de 2013 parlant des causes de l’effondrement de l’Etat malien en 2012 :
<< Lorsque des gens pacifiques, en temps de paix ne se préoccupent nullement de leur défense, lorsque des nations et des peuples sans soucis et confiants, je dirai imprudents, méprisent l’art militaire et croient la guerre unique pour qu’elle puisse jamais revenir, lorsque ces nations sont attaquées par des conspirateurs hautement armés et lourdement organisés, qui depuis des années complotent en secret, célébrant la guerre comme la forme la plus élevée de l’effort humain, glorifient le meurtre et l’agression, préparés et entrainés jusqu’aux limites permises par la science et la discipline, il est dans l’ordre naturel des choses que ces nations imprévoyantes souffrent terriblement et que les agresseurs intrigants et cruels donnent libre cours à leurs exultations sauvages >> . Cette pensée d’un grand homme, prononcée il y a plus de 70 ans, caractérise de manière on ne plus éloquente, les décisions politiques, prises pendant plus de deux décennies sur la gestion des Forces Armées et de Sécurité du Mali, décisions qui, incontestablement, constituent la cause principale de l’humiliation que subi notre peuple aujourd’hui.
C’est pour cette raison que notre Parti, le MPR, apprécie, avec ferveur, la décision patriotique, clairvoyante, visionnaire et hautement stratégique du Président de la République, de faire élaborer et adopter la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire (LOPM), et surtout d’allouer plus de 300 milliards de FCA aux Secteurs de la Défense et de la Sécurité dans le projet de budget d’Etat 2017. Cette somme équivaut à presque la moitié du cumul de l’ensemble de tous les budgets alloués pendant 20 ans, de 1992 à 2012, aux Forces Armées et de Sécurité. Ne nous trompons pas d’analyse, ni de conclusion. Méfions-nous des discours et circonlocutions diplomatiques à géométries variables et à usages multiples, à travers lesquels nous constatons, avec regret, que certains partenaires recommandent, voire tentent d’imposer à notre pays, ce qu’ils rejettent catégoriquement chez eux-mêmes. La principale leçon à tirer de cette situation est que, personne ne viendra libérer notre pays, assurer et garantir sa sécurité, son intégrité territoriale et son indépendance à la place de notre Armée Nationale et de nos Dirigeants légitimes.
Mesdames et Messieurs,
Face à l’Histoire, face aux dangers qui planent sur l’avenir de la Nation, nous ne devons nous tromper ni de combat, ni d’adversaires, ni de priorités. Tous les autres désaccords et incompréhensions avec le pouvoir en place, et il y en a, deviennent pour nous secondaires. C’est pourquoi, nous devons soutenir le Président de la République dans la voie de la refondation et de la reconstruction de notre Armée, et du Mali nouveau, pour le salut de la Nation, jusqu’au terme de son mandat et dresser ensemble le bilan.
Chers Congressistes,
Militantes et militants du MPR,
En me confiant la direction du MPR il y a de cela cinq (5) ans, le 24 décembre 2011, nous ne nous attendions pas aux évolutions intervenues à partir de Janvier 2012, et surtout à partir du 22 mars 2012. Ces événements ont complètement changé la donne politique au Mali. Ils ont bouleversé le champ politique, déterminé de nouvelles priorités pour la classe politique. Dans cette nouvelle situation, grosse d’incertitudes et d’inquiétudes, ma priorité a toujours été, en votre nom, de garder le cap de la cohérence, de la lucidité et du discernement, mais aussi de l’intransigeance sur les valeurs et principes fondateurs du MPR, que résume par ailleurs la devise de notre Parti : l’Unité et la Défense de la Patrie Malienne, bâties sur le socle solide d’une Nation réconciliée avec elle-même, fière et digne de son Histoire millénaire. Ce sont ces principes et valeurs qui ont guidé constamment notre action pendant cette période tourmentée de notre Histoire récente, et ce en dépit et malgré les multiples rafales de vents contraires et actions sous-terraines de fragilisation auxquels nous avons eu à faire face.
Mesdames, Messieurs,
Au moment où nous nous apprêtons, comme toute la Communauté musulmane, à célébrer la fête du Maouloud, je souhaite vivement que les travaux des présentes assises du MPR, que je déclare solennellement ouvertes, confirment la maturité de notre Parti, pour que vivent et se consolident l’Unité et la Défense de la Patrie Malienne !
Je vous remercie de votre aimable attention.
info-matin