Le 29 septembre 2018 il y aura 80 ans depuis la signature de l’Accord de Munich, qui est un des événements les plus tragiques de la veille de la Seconde Guerre Mondiale.
Ce jour-là les dirigeants de l’Allemagne nazie, de l’Italie fasciste, de la Grande-Bretagne et de la France ont sanctionné le partage de la Tchécoslovaquie ce qui a conduit à sa liquidation en tant qu’ État indépendant.
L’URSS était le seul État prêt à faire face au nazisme et à prendre la défense de la Tchécoslovaquie en conformité avec ses obligations en vertu des traités d’assistance mutuelle avec la France et la Tchécoslovaquie. Cependant, comme tout le monde le sait bien, Londres et Paris ont exercé la pression la plus forte sur Prague pour qu’elle renonce à la résistance et n’ait pas recours à l’assistance soviétique.
Un rôle extrêmement répréhensible dans la crise tchécoslovaque a été joué par la Pologne, qui a pris part avec l’Allemagne au partage de la Tchécoslovaquie.
La Hongrie a agi de la même manière.
Aujourd’hui, à l’époque de la mondialisation, où l’humanité se heurte à de nouveaux défis qui menacent son existence même, le thème du complot de Munich s’avère plus pertinent que jamais et devient l’objet d’une grande attention non seulement des historiens chercheurs et des politologues, mais aussi du plus grand public à travers le monde. En témoignent les conférences scientifiques et pratiques, les expositions historiques et documentaires et d’autres actions, axées sur ce thème.
Malheureusement, force est de reconnaître, que même aujourd’hui ce n’est pas compris par tous, que les décisions politiques amorales, la violation flagrante du droit international et des normes éthiques généralement reconnues conduisent tôt ou tard à un résultat, contraire de celui qui était souhaité et se retournent contre leurs «auteurs».
Les leçons de Munich témoignent de la nécessité de mettre en place un système moderne de sécurité internationale, qui exclue la domination et le diktat de certains Etats, mais aussi du fait, que cette sécurité est indivisible et ne peut pas être assurée au détriment de quelqu’un, et qu’il n’y a que par les efforts conjoints qu’on peut arriver à cette fin.
Source: Ambassade de Russie à Bamako