Pour l’insertion socioprofessionnelle des jeunes, le Programme d’appui à la formation professionnelle (PAFP), financé à hauteur de 5,2 milliards F CFA, a permis la formation de près de 46 400 personnes dont 9900 jeunes sans emploi parmi lesquels 2068 formés dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, les bâtiments et les services.
Cette information a été donnée à la 4e session du comité de pilotage du PAFP tenue hier jeudi 8 février 2018, sous la présidence de Boukary Togo, secrétaire général par intérim du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Financé par les coopérations suisse (59 %) et danoise (41 %), le PAFP, d’une durée de 4 ans (2014-2018), vise à contribuer à la compétitivité des secteurs économiques porteurs par une formation professionnelle axée sur l’emploi.
Le PAFP se fixe un objectif d’insertion économique de 40 000 personnes dans les quatre régions concernées par le projet (Tombouctou, Mopti, Ségou, Sikasso) et le district de Bamako, pour un budget de 11 milliards F CFA. Il est axé sur 30 000 personnes déjà en activité et 10 000 jeunes sans emploi.
Au cours de cette session ordinaire, il s’agissait, pour les participants, de faire le point sur les résultats atteints et de formuler des recommandations pertinentes relatives aux orientations futures du programme. Le PAFP connait aujourd’hui sa vitesse de croisière puisqu’il est dans sa 4e phase, qui a commencé en 2014, et s’était achevée en 2017 mais du fait de son importance, il a bénéficié d’une année de prolongation.
A la date d’aujourd’hui, le PAFP a permis le financement de 2068 projets de formation-emploi pour un montant de 5,2 milliards F CFA environ. Ce sont près de 46 400 personnes dont 9 900 jeunes sans emploi qui ont été formés dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, les bâtiments et les services.
Aux dires de Boukary Togo, en plus d’être un cadre formel d’échanges entre les partenaires, cette session permettra d’apprécier les acquis du Programme sur le terrain.
Il a évoqué la visite de terrain effectuée par les membres du comité de pilotage le 7 février 2018 dans le district de Bamako. “Nous avons pu constater sur le terrain des avancées notables, mais aussi des goulots d’étranglements qui seront discutés au cours de cette session, afin d’y apporter des mesures correctives”, a indiqué M. Togo.
La mission a constaté également l’insertion en maçonnerie/carrelage au profit de neuf jeunes talibés des écoles coraniques partenaires du projet dont les revenus une fois la fin de cette formation sera estimé à 5000 F CFA soit un revenu mensuel de 100 000 F CFA, ainsi que l’accompagnement de Madingo Industrie dans la mise en place du système “d’analyse des dangers et points critiques pour leur maîtrise”.
Ousmane Daou
Source: L’Indicateur du Renouveau