Le gouvernement algérien a dénoncé mercredi comme un acte odieux et abject l’assassinat d’un otage français enlevé en Algérie par un groupe jihadiste lié au groupe Etat islamique (EI).
Dès l’enlèvement (dimanche) du ressortissant français, les autorités algériennes ont mobilisé toutes les énergies et tous les moyens humains et matériels pour libérer l’otage, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
Il a réitéré sa détermination à poursuivre (sa) lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes, et à garantir la protection et la sécurité de tous les ressortissants étrangers présents sur son territoire.
Le gouvernement algérien présente ses sincères condoléances à la famille du défunt et à ses proches ainsi qu’au gouvernement français, ajoute le communiqué.
Le groupe Jund al-Khilafa a annoncé, dans une vidéo postée mercredi, avoir décapité Hervé Gourdel, un guide de haute montagne de 55 ans, après avoir menacé deux jours plus tôt de le tuer si la France ne renonçait pas à ses frappes aériennes contre l’EI en Irak.
Cet ultimatum avait été rejeté par la France.
L’Algérie avait déployé quelque 1.500 soldats en Kabylie (nord-est) pour tenter de retrouver l’otage français.
Ce randonneur avait été enlevé à une centaine de km à l’est d’Alger, au lieu-dit Tizi N’kouilal, un carrefour routier au coeur du parc national du Djurdjura, un haut lieu du tourisme devenu un sanctuaire des groupes islamistes dans les années 1990.
Après l’assassinat de l’otage, le ratissage se poursuit, zone par zone, afin de tenter de récupérer le corps et traquer les criminels, a indiqué à l’AFP une source de sécurité.