Il serait insensé aujourd’hui de ne pas reconnaitre la victoire du front du refus. Grâce à qui l’ordre constitutionnel a été établi dans la douleur jusqu’à l’organisation d’une première élection libre, la présidentielle de juillet-août.
Nous étions là lorsqu’est arrivée la débandade de notre Armée nationale. S’en sont suivies des explications moins convaincantes d’un Général (ATT) arrivé au pouvoir par le soutien du nouvel élu Ibk. Qui vient aussi d’arriver au pouvoir par la lutte du FDR à revenir à l’ordre constitutionnel et la force des armes des putschistes soutenus par la bénédiction ourdi et ordi d’une certaine classe de religieux.
Après le coup d’Etat du 22 mars, les Maliens étaient divisés. Il y eut alors deux, voire trois grands regroupements : les anti-putschistes, les pro-putschistes et les intermédiaires. Mais, les deux premiers cités ont volé la vedette. Donc, nous allons nous limiter à ceux-ci.
Sont considérés comme les anti-putschistes (FDR) ceux-là qui, après avoir dénoncé le coup d’Etat, ont demandé le retour sans condition de l’Armée dans les casernes. Afin que le président actuel (Dioncounda Traoré) alors Président de l’Assemblée nationale prenne les reines du pouvoir, comme édicté par la Constitution de 1992 pour 40 jours avec l’organisation d’élections libres et transparentes. Pour réaliser cette donne, il a fallu une lutte farouche du FDR. Dioncounda s’installe mais sera malmené (frappé, humilié) avant la fin de ce délai, il ira en France pour des soins. Grâce à l’engagement sans faille du FDR, dos au mur, la junte céda. Pour autant le MP22 (mouvement populaire du 22 mars) et COPAM (coalition des patriotes du Mali), les pro-putschistes s’opposaient à tout. Malgré leur participation à la présidentielle, ils n’avaient pas reconnu le président Dioncounda. Qui, à la fin de sa convalescence, revient au bercail et a fini par organiser la présidentielle après un 1er report. Alors, peut-on contester la victoire du FDR, nous disons non et non.
Il est alors important aujourd’hui de reconnaitre la vérité et de se regarder en face pour dire au FDR, Vous avez sauvé notre patrie . C’est également démocratique, à ce que nous sachions !
B. DABO
Source: Zénith Balé