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Opération Barkhane : Emmanuel Macron ferme trois bases au Mali malgré la menace djihadiste

En juin dernier, le président Emmanuel Macron annonçait la fin de l’opération Barkhane, l’effort de sept ans de la France pour combattre les extrémistes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique dans la région du Sahel en Afrique. Les plus de 5 000 soldats français seront réduits dans les mois à venir. Comme le rapporte Le Figaro, le chef de l’Etat a depuis précisé le calendrier du repli militaire français. Trois premières bases seront ainsi fermées au Mali, à Kidal, Tessalit et Tombouctou, « d’ici au début de l’année 2022 », a précisé Emmanuel Macron. Et le président d’ajouter : « Nos adversaires ont aujourd’hui délaissé une ambition territoriale au profit d’un projet de dissémination de la menace plus seulement à l’échelle du Sahel, mais à l’échelle de l’ensemble de l’Afrique de l’ouest ».

« L’ennemi tente d’imposer la charia »

Comme le rappelle Le Figaro, le patron de la DGSE, Bernard Emié, s’était inquiété il y a six mois de cette « descente » vers le golfe de Guinée des groupes affiliés à Al-Qaïda et à Daech (ou groupe État islamique), perpétrant des attentats meurtriers en Côte d’Ivoire ou au Bénin. Mais ce repli militaire français au Mali suscite de nombreuses interrogations. « Nous avons été témoins de la présence de l’ennemi qui tente d’imposer la charia, d’interdire aux jeunes enfants de jouer au football et d’imposer un code vestimentaire », a déploré le colonel Stéphane Gouvernet, commandant du bataillon de la récente mission française baptisée Equinoxe, alors que la menace djihadiste est toujours présente dans le Sahel.
valeursactuelles.com

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