
Aux lendemains du second coup de force contre M’Bah N’Daw et Moctar Ouane, une batterie de sanctions contre le Mali ont été prises par les partenaires du Mali. Cette décision de Partenaires Techniques et Financiers du Mali, affecte considérablement l’économie du pays notamment celles émises par la CEDEAO qui suspendu le Mali de ses organes de décision.
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop était depuis le 30 juin dernier en mission diplomatique au Ghana, au Rwanda et en RDC. Ces visites selon le Bureau de l’information et de la Presse du Ministère, entrent dans le cadre du raffermissement des relations entre le Mali et ses partenaires pour une Transition réussie.
Dans un discours prononcé en visioconférence au Rwanda, en marge de la cérémonie commémorative du 27è anniversaire de la Journée de la Libération du Rwanda, marquant la fin du génocide, organisée par l’Ambassade du Rwanda à Dakar avec la participation de la communauté rwandaise, Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, réclame la levée des sanctions par l’Organisation sous régionale. Il a indiqué que le Mali, fragilisé par une crise multidimensionnelle, mérite la solidarité des Etats frères de la CEDEAO.
« Le pays est plongé dans une crise multidimensionnelle en proie à de multiples crises, à des violences intercommunautaires et luttant contre le terrorisme qui sévit au sahel. Le Mali souhaite vivement la levée des sanctions qui ne peuvent le fragiliser davantage. Aujourd’hui plus que jamais, le Mali a besoin d’une plus grande solidarité de la part des frères africains et de la communauté internationale mais aussi d’un accompagnement du processus de Transition dans sa quête de paix, de stabilité, de développement et de bien-être », a déclaré le Ministre chef de la Diplomatie malienne.
Aussi, a-t-il ajouté que l’engagement du Mali, en faveur de la paix et de l’intégration africaine se poursuivra en dépit de sa situation particulièrement difficile. Pour Abdoulaye Diop, les sanctions à l’encontre de l’Etat malien affectent de plus en plus les populations maliennes dont la position géographique, n’est pas favorable à son économie locale.
Andiè A. DARA
Source: Bamakonews