Au Mali, le déploiement militaire Barkhane a communiqué les résultats de l’opération Panga, qui s’est déroulée du 27 mars au 10 avril à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. C’est au cours de cette opération qu’un caporal-chef de l’expédition française est mort, tué dans un accrochage avec des terroristes. Lors de cette opération, un véhicule de Barkhane a d’abord sauté sur une mine avant que les assaillants n’ouvert le feu sur les équipes du génie venues sécuriser la zone.
Deux terroristes ont tués et huit autres capturés ainsi qu’une dizaine de suspects remis aux autorités burkinabè. Tel est le bilan de plus de deux semaines d’opérations transfrontalières dans la très sensible forêt de Fhero. L’armée française ne précise pas dans quelles conditions les deux personnes présentées comme terroristes ont été tuées, ni comment les autres ont été capturés.
L’opération a mobilisé les armées de trois pays et Barkhane a mis à disposition ses hélicoptères, ses moyens de ravitaillement aérien et ses blindés sur le terrain. Des chasseurs-bombardiers Mirage 2000 et les drones Reaper ont été mis à contribution depuis Niamey.
C’est la première fois qu’une opération de coopération transfrontalière va aussi loin dans les échanges ; ainsi, un détachement de soldat français a même opéré du côté Burkinabé, souligne une source sécuritaire. L’intégralité de cette opération, qui a mis à contribution plus de 1 200 hommes, a été dirigée depuis Mopti, dans le centre du Mali.
Source: perspectivesmed