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OM-PSG : Une légende de pénos

Le choc entre le PSG et l’OM de ce dimanche a été marqué par les décisions de M. Turpin. L’arbitre de la rencontre a sifflé deux pénalty, expulsé sévèrement Thiago Motta sur le premier d’entre eux, et distribué sept avertissements en tout.

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31e minute de jeu du choc entre l’OM et le PSG. Sur un ballon anodin dans la surface, Thiago Motta rate totalement son contrôle de la tête. Mathieu Valbuena anticipe, récupère le ballon, avant de s’écrouler au contact du milieu de terrain parisien : les deux joueurs tendent la jambe, l’Italien frappant dans celle de l’international français. Monsieur Turpin n’hésite pas une seule seconde et indique le point de penalty. Une décision logique sur le coup. “Je prends la balle au dernier moment, il croit qu’il l’a et il me met un coup dans la cheville, commentait à la mi-temps Valbuena concernant Motta au micro de Canal+. Il le sait très bien qu’il y a penalty, il n’y a rien à dire dessus.

Mais l’arbitre ne s’arrêtait pas là et adressait un carton rouge, plutôt sévère, au Parisien dès que celui-ci se relevait. Contestation très vive de ses coéquipiers, Marco Verratti récoltant un avertissement au passage. Un tournant dans ce choc. “Je ne sais pas si l’expulsion est méritée ou pas, je n’ai pas revu les images“, s’excusait Laurent Blanc sur Canal+ après le match, sans vouloir polémiquer : “Je n’ai pas l’habitude de parler de l’arbitrage, je ne vais pas commencer“. André Ayew transformait le penalty sans sourciller, offrant l’avantage à l’OM alors que le PSG dominait stérilement la rencontre sans se procurer de réelles occasions.

“L’arbitre fait une compensation” pour Valbuena

Il y a eu un fait de jeu, il ne faut pas s’arrêter là-dessus, demandait Blaise Matuidi à la pause, toujours sur Canal+. Ça ne sert à rien d’en parler.” L’égalisation de Maxwell, consécutive à un erreur de Mandanda, avait alors relancé la rencontre (44e). Avant une nouvelle décision capitale M. Turpin. Sur une situation peu dangereuse suite à un corner parisien, André Ayew bousculait Marquinhos, qui s’écroulait à son tour dans la surface marseillaise. Là aussi, le jeune arbitre de 31 ans n’hésitait pas à siffler un penalty. “L’arbitre fait une compensation“, accusait Valbuena à l’issue de la rencontre tout en précisant qu’il ne savait pas “s’il y avait faute ou pas“. Les avis risquent de diverger à la vue des images.

M. Turpin ne pourra pas être critiqué pour sa décision. Sa prestation globale pourra l’être plus. Sept cartons jaunes ont été distribués en plus du rouge à Motta sur 35 fautes sifflées dans une rencontre sans heurt. Certains jaunes étaient logiques et pas contestés, comme ceux adressés à Fanni (40e) ou Payet (56e). Excès de zèle ou pas, l’arbitre aurait pu par contre s’éviter de sortir le jaune pour Ibrahimovic (76e) et Cavani (80e) pour gain de temps à leur remplacement, alors que les deux Parisiens ne se pressaient pas, certes, mais ne sortaient pas non plus à reculons. Du haut de ses 31 ans, M. Turpin n’a pas semblé dépassé par les événements, mais n’a pas toujours été serein. Elles l’auraient été de toute façon, mais ses décisions vont longtemps être commentées, car elles ont directement influé sur le cours du match. Mais comme dirait Laurent Blanc : “Une fois que c’est fait, c’est fait“.

F.S

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