Actuellement, l’argent se fait vraiment rare dans le pays et les gens, pour survivre, tentent de tirer la queue du diable (s’ils parviennent d’ailleurs à le voir !). C’est pourquoi, la pauvreté qui sévit est considérée comme une endémie par les populations qui ne savent plus où donner de la tête pour trouver le prix de condiments. C’est plus grave que les épidémies connues dans ce pays, dit-on dans les « grins » et autres lieux de rencontre car non seulement cette endémie de la pauvreté est en train de faire des ravages, mais on ne trouve aucun médecin en mesure de la guérir. Et aucune recherche n’est envisagée pour trouver un remède encore moins un vaccin. Cette image trop forte, suffit à elle seule pour peindre le tableau trop noir de la souffrance des populations dont une bonne partie s’étonne que lors de la Transition menée par Dioncounda et Diango, les populations vivaient mieux. Décidément, si l’on en arrive à ce stade de regret, c’est parce que c’est grave et cela doit sonner comme une alerte pour IBK qui doit redresser la barre pendant qu’il est temps et s’il le peut encore. Il suffit d’écouter les gens laisser éclater leur colère et leur mécontentement sur les ondes des radios, pour savoir qu’il est temps d’agir.

source : Koulouba.com