Le Directeur Général de l’APEJ, M. Yaya Dao, a paraphé le document de 5 pages et 5 chapitres pour le compte de l’APEJ alors que les anciens Députés Moussa Mara et Assane Sidibé ont apposé leurs signatures pour le compte du Fonds.
A travers cette convention, l’APEJ, s’engage en plus d’avoir un représentant technique au sein du comité de gestion dudit Fonds, à accompagner les récipiendaires à travers un programme de formation adapté.
Ce programme comprend plusieurs modules dont la création et la gestion d’entreprise ainsi que l’éducation financière. A ce programme de formation l’APEJ, mettra en place un mécanisme de suivi des entreprises financées sur le terrain afin de garantir leur viabilité en recherchant le double objectif de la création d’emplois indirects et de la densification du tissu économique au plan local et national.
Au cours de la cérémonie, l’un des 18 premiers bénéficiaires a témoigné de l’impact important de cette subvention pour ses activités qui ont enregistré une progression substantielle en termes de volume d’affaires, de clientèle et de perspectives avec à la clé de nouveaux emplois indirects générés.
Les anciens Députés à qui l’on doit la paternité du dispositif ont rappelé l’historique du Fonds avant de remercier l’APEJ pour l’accompagnement technique au bénéfice de la population cible telle que décrite dans ses missions et dans le Programme Emploi Jeune (PEJ). M. Mara et M. Sidibé ont souhaité que cette initiative suscite des mécanismes similaires dans d’autres collectivités du Mali où le manque d’opportunités professionnelles représente un réel défi pour les populations et les décideurs locaux.
Dans son allocution, le Directeur de l’APEJ a indiqué que la convention ainsi conclue répondait à trois objectifs principaux dont : la complémentarité d’actions dans le cadre de la promotion de l’emploi des jeunes à travers la création d’emplois pour les jeunes diplômés ou non, notamment en facilitant l’accès au marché du travail et au crédit ; le choix de la population cible puis l’appui technique à l’amélioration et le renforcement du dispositif.
M. Dao a tenu à remercier et féliciter les initiateurs, le comité de Gestion et les premiers bénéficiaires qu’il a engagé à créer des centaines et des milliers d’emplois directs et indirects pour le plus grand bonheur des jeunes du Mali, le renforcement du tissu économique et partant l’accroissement de l’assiette fiscale pour l’Etat.
Le Fonds social des députés de la Commune IV est à l’origine une promesse de campagne de M. Moussa Mara et de M. Assane Sidibé à la population de ladite collectivité lors de l’élection législative de mars-avril 2020. A travers cette promesse, ils s’étaient engagés, une fois élus, à verser leurs indemnités parlementaires dans un Fonds mis ensuite en compétition entre les projets générateurs d’emplois et d’activités économiques pour les femmes et les jeunes sans aucune forme d’exclusion y compris politique.
Le Fonds est administré par un comité de gestion indépendant comprenant en son sein tous les groupes socioprofessionnels intervenant dans la vie de la collectivité. Il s’agit entre autres des femmes, des jeunes, des élus, des professionnels, etc. Ses deux composantes sont : le financement des initiatives impactant directement sur les jeunes (2/3) et celui impactant sur l’autonomisation des femmes (1/3).
Depuis son démarrage, le Fonds a financé 18 projets collectifs et individuels à travers une cagnotte de 8 940 000 FCFA. Nonobstant la dissolution de l’Assemblée Nationale survenue en Août 2020, certaines bonnes volontés, dont M. Boubacar Sidiki Sangaré un ressortissant de la commune IV résidant en Côte d’Ivoire et qui a assisté à la signature, se sont spontanément engagées à alimenter ledit Fonds afin de le pérenniser.
CICOM APEJ 19 11 2020 – www.apej.ml
Source: Le Pays– Mali