L’Asma quitte l’Apm (Alliance pour le Mali) pour rallier le camp de l’Adema-Pasj. Il ne peut en être autrement en raison des alliances politiques non seulement contre nature mais dépourvues de ligne de conduite susceptible de sortir le Mali de l’ornière. C’est ce que tente de faire croire, dans une déclaration, le nouveau groupe parlementaire Adema Pasj-Asma-Cfp que préside l’honorable Issa Togo.
La naissance de ce nouveau groupe provient de la combinaison de plusieurs facteurs néfastes. Il s’agit de la douteuse crédibilité des alliances politiques préjudiciable à la paix, à la cohésion et l’incapacité de nombreux élus à travailler avec abnégation pour assurer le bien-être de leurs mandants. Il faut ajouter à ces avatars, leur impuissance à soutenir ces braves citoyens qui ne ménagent aucun effort pour juguler la crise drastique du Nord qui affecte sérieusement la vie des Maliens à tout point de vue. Le regard impuissant face aux défis de la nation, ils croisent les bras au moment où la crédibilité de l’Etat fout le camp et l’image du pays part en lambeaux.
Pour l’intérêt supérieur de la nation, vingt-et-un députés prennent enfin leurs responsabilités afin d’apporter l’aide et l’assistance nécessaire à la majorité présidentielle appelée à redorer, à tout prix, le blason du Mali par le truchement de l’Assemblée nationale. C’est dire qu’ils partagent les mêmes convictions que les Tisserands et leurs fidèles alliés.
En fait, le nouveau groupe parlementaire Adema Pasj-Asma-Cfp, composé de 14 formations politiques entend promouvoir la démocratie plurielle et institutionnelle sous le magistère du président de la République Ibrahima Boubacar Kéïta.
Il reste à dire la constitution du groupe parlementaire Adema Pasj-Asma-Cfp affecte l’Apm. L’Apm retrouvera-t-elle ses marques ?
En tout cas, cette saignée va engendrer, à coup sûr, de nombreuses nouvelles alliances. Tout comme le recadrage des groupes parlementaires après cette hémorragie sans précédent.
Ainsi va l’Assemblée nationale sous IBK.
Synthèse, Mister NO
