Ce 14 avril 2024, l’aéroport international Modibo Keita de Bamako-Sénou était le théâtre d’un événement intrigant alors qu’Issa Kaou Djim, président de l’ACRT Faso Ka Wélé et beau-fils de l’influent Imam Mahmoud Dicko, se voyait empêché de voyager vers Paris. Cette décision, relayée par notre confrère de Joliba TV, Mohamed Attaher Halidou, a suscité de nombreuses interrogations quant aux motivations qui ont conduit à cette restriction de déplacement.
Bamada.net-Issa Kaou Djim avait pourtant annoncé sur les réseaux sociaux son intention de se rendre à Paris ainsi qu’aux États-Unis à la fin du mois de carême, laissant présager un voyage chargé en engagements et en rencontres internationales. Cependant, ce plan s’est vu brusquement interrompu, sans plus de précisions sur les raisons de cette entrave à sa liberté de mouvement.
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Depuis lors, le pays a connu une série de soubresauts politiques, avec des transitions de pouvoir marquées par des tensions et des affrontements entre les différents acteurs politiques et militaires. Issa Kaou Djim lui-même a été impliqué dans ces bouleversements, occupant le poste de quatrième vice-président du Conseil national de transition (CNT), avant que son décret de nomination ne soit abrogé par le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta.
Les charges pesant sur Issa Kaou Djim, incluant des accusations de flagrant délit, trouble à l’ordre public et atteinte au crédit de l’État, semblent être au cœur de cette nouvelle restriction de voyage. Cependant, l’absence de précisions officielles laisse planer un voile d’incertitude sur cette affaire, alimentant les spéculations quant aux véritables motivations derrière cette mesure.
Dans un contexte où le Mali cherche à se stabiliser politiquement et à restaurer la confiance des citoyens envers les institutions, cette nouvelle péripétie souligne les défis persistants auxquels le pays est confronté sur la voie de la démocratie et de la gouvernance transparente.
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BEH COULIBALY
Source: Bamada.net