Selon les statistiques du ministère français de l’Economie, les pertes de chiffre d’affaires des entreprises françaises se sont montées en moyenne à 25% par rapport à la même période de 2017 et 2018. Dans certaines régions, elles ont même atteint de 40 à 50% en raison du mouvement des « Gilets jaunes ».
1. Une baisse de moitié des participants au mouvement
Selon le ministère français de l’Intérieur, près de 33 000 personnes ont participé à l’acte 6 des Gilets jaunes du 22 décembre, soit près de la moitié moins que le week-end précédent.
2, Une perte moyenne de 25% du chiffre d’affaires des commerçants français
Selon Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat à l’Economie, du fait de l’impact du mouvement des « Gilets jaunes » sur l’économie française, l’activité commerciale en France a chuté de 25% en moyenne par rapport à 2018, ce qui a eu des conséquences considérables sur les entreprises françaises et, dans certaines régions et industries, elles ont été plus graves encore, avec des pertes qui ont pu atteindre de 40% à 50% pour les commerçants dans certaines zones.
3. Le taux de croissance du PIB de la France est affecté
Un peu plus tôt, il avait été annoncé que le mouvement des « Gilets jaunes » affecterait la croissance du PIB en France au cours du trimestre, et du fait que les manifestations se sont poursuivies pour une sixième semaine, cela va inévitablement renforcer les troubles que connaît le marché économique français, ce qui ne favorisera pas la stabilité du développement des affaires et du marché du travail.
Le comportement des entreprises a été considérablement affecté sur le marché économique français. Le blocage de nombreuses marchandises s’est traduit par une inflation du marché, provoquant une hausse du taux d’inflation sur le marché économique français, ce qui a eu pour conséquence une incidence sur le taux de croissance annuel du PIB de la France.
4. Le mouvement des « Gilets jaunes » continue-t-il ou non de prendre de l’ampleur ?
Avec une baisse de près de la moitié du nombre de participants aux manifestations des « Gilets jaunes » avant Noël, on peut constater qu’avec les vacances, l’ampleur du mouvement a considérablement diminué et que la réduction naturelle de son influence a aidé le gouvernement français à stabiliser la situation, allégeant ainsi les tensions et jetant les bases nécessaires pour calmer le mouvement.
La campagne des « Gilets jaunes » s’est poursuivie pour une 6e semaine mais, en raison de l’influence des fêtes de fin d’année et du temps qui passe, il est probable que son ampleur continuera de s’affaiblir ou de s’atténuer, ce qui sera bénéfique pour le marché économique français en 2019. Toutefois, il convient de noter que le PIB du quatrième trimestre de la France en 2018 est particulièrement mauvais.
5. La zone Euro ou une récession qui perdure
La zone Euro n’est pas seulement confrontée au mouvement français des « Gilets jaunes », elle fait également face à la menace d’une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans aucun accord. Par ailleurs, la politique monétaire de la Banque centrale européenne n’a pas stimulé la zone Euro: la monnaie de la zone Euro continuera d’être sous pression et le risque accru de baisse profitera à d’autres devises refuges telles que le dollar américain et le yen japonais.
Le 24 décembre, après avoir inspecté un commissariat de police à Paris, le Premier ministre français Edouard Philippe a exprimé devant les médias sa détermination à rétablir l’ordre, afin que le pays puisse continuer à vivre dans la confiance.
L’opposition des « Gilets jaunes » à la hausse de la taxe sur les carburants a débuté il y a plus d’un mois, depuis le milieu du mois de novembre. Le gouvernement a depuis décidé d’annuler l’augmentation de la taxe sur les carburants et a annoncé une série de mesures visant à augmenter les revenus des plus modestes début décembre. Le nombre de manifestants a progressivement diminué, mais leur appel a également porté sur l’amélioration du pouvoir d’achat, l’équité fiscale et le droit d’organiser un référendum d’initiative populaire.