Fidèle à la tradition établie de présenter ses vœux à la presse malienne, Me Mountaga Tall et le parti Cnid-Fyt n’ont pas dérogé à la règle en rencontrant les hommes et femmes des médias le jeudi dernier à la Maison de la presse.  C’était l’occasion pour le président du parti du soleil levant, une fois de plus, de signifier son soutien pour la dépénalisation des délits de presse et de faire l’état de la Nation.

Actualité oblige, Me Mountaga Tall a tenu à clarifier la position du parti Cnid-Fyt à propos de l’affaire «Charlie Hebdo». À l’entendre, le parti condamne sans équivoque la violence et la terreur. «Ceux qui ont commis des meurtres barbares, ont sans aucun doute porté un coup à la liberté, à la presse mais aussi à l’Islam et aux musulmans. «En cela, nous saluons la participation du président de la République à la grande marche contre le terrorisme de Paris. Mais de la même manière, nous condamnons les caricatures de notre Prophète (PSL), car la liberté de la presse doit rimer avec la responsabilité et le respect de l’autre», a-t-il déclaré.

Dans la foulée, le président du Cnid-Fyt tiendra à saluer la promptitude  et l’engagement des plus hautes autorités à bouter la fièvre à virus Ebola hors de nos frontières.

Effleurant l’épineuse question de la crise du Nord, Me Mountaga Tall, a profité de l’occasion pour souhaiter un prompt rétablissement au général Ould Meydou, victime d’une lâche tentative d’assassinat. À ses dires, les hautes autorités ont déployé d’énormes efforts en vue de renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité en matériels roulants, en matériels de communication et en maintien d’ordre et de protection. À l’en croire, le processus de paix en cours à Alger, malgré des difficultés, devrait être maintenu afin de ramener la paix au Mali.

«À ce sujet, force est de constater, que certains de nos compatriotes ont confondu  la position du Mali avec le projet d’accord élaboré par la Médiation. Or, ce dernier, comme son nom l’indique, n’est qu’un projet et comme tel, il est soumis aux observations des parties prenantes au processus», a-t-il laissé entendre.

Concernant la question de l’avion de commandement et des équipements militaires qui ont défrayé la chronique, Me Tall dira que personne ne peut contester la nécessité d’équiper nos forces de défense et de sécurité. Et de même, la volonté d’acquérir un avion de commandement. «Certes, il y a eu des failles dans le processus, mais le gouvernement a parfaitement collaboré avec les partenaires techniques et financiers et a joué la carte de la transparence. Tous les documents  nécessaires ont été mis à la disposition de nos organes internes de contrôle et de vérification et de nos partenaires  techniques et financiers ainsi que toutes les personnes sollicitées ou invitées à donner toutes les informations nécessaires à la découverte de la vérité», a-t-il souligné.

Avant d’ajouter que toutes les attentes n’ont pas été comblées pendant les une année de gestion du pouvoir par le président IBK.

Pachi TRAORE

Source: L’oeil