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Dramane Dembélé : “Il est temps que le serment républicain prévale sur les ambitions”

Une concertation de trop avec de gros fil blanc même si « l’évident n’est pas ce qui saute à l’œil nu » !!!?

Au nom de mon droit de regard,,de mon devoir d’implication à la formulation et de proposition des solutions pour sortir de la rémanence de crises : D’abord une crise comme modèle de gouvernance conduit inéluctablement dans l’impasse

Le Mali la finalité de toutes nos hypothèses. Telle doit être notre lumière intérieure. La grande affaire pour tous les acteurs de la vie Publique, c’est d’être digne de l’histoire.
Nos fondamentaux doivent rester républicains aux services de la Démocratie et du peuples.

Il faudra admettre que la République a flanché sur les échecs du processus politique, de la modernisation de l’armée, de la respectabilité de nos institutions et de l’édification d’une société juste accordant la chance à tout citoyen de se réaliser aux plan professionnel et social.

Les parenthèses militaires sont de gros chahuts à la République. Elle consacre la faillite d’une certaine manière de gouverner les attentes des populations.

Une transition est un moment d’opportunité de corriger les impairs structurels au total d’amorcer une Refondation.

Une transition devra mettre hors du champ patriotique les ondes négatives charriées par des passions exprimées.

Elle ne doit pas s’enfermer dans des intérêts de coteries. Elle doit Résister aux tentations de l’absolutisme et placer les libertés publiques à l’abri des exaltations du pouvoir.

En cette période de crise le Mali en partage doit fédérer nos intelligences et nos énergies pour sortir de l’impasse.

Hélas la course aux positions de pouvoir et aux honneurs a introduit dans le jeu des acteurs avec des catalogues de ruses et de stratagèmes de positionnement pour des agendas personnels.

J’ai une honte politique mais ma honte n’est pas l’attitude définitive, encore moins la résignation. Cette honte est expression d’un sentiment de révolte.

En 2018 dans ma formation politique j’étais de ceux qui préconisaient une alliance politique et non une allégeance électorale au prince du jour. Et que dans l’exercice du pouvoir la primauté soit aux faits partisans et non à la famille et aux amis de la famille.

Hélas j’ai été exclu du parti et mon acte d’exclusion a été lu en plein journal télévisé de 20h. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !!?

La classe politique toute entière doit interroger ses pratiques. Nous ne pouvons perpétuer une tradition démocratique, par conséquent la stabilité politique, sans le respect scrupuleux des règles démocratiques afin de ne pas entretenir les bruits de botte.

Le Mali a manqué à la promesse de la révolution de Mars 1991. C’est de notre devoir d’entretenir une culture républicaine pour éviter une faillite morale aux yeux du peuple et de son armée.

C’est seulement à ce prix que la tentation du pouvoir politique ne l’emportera pas sur le serment républicain des militaires.

Dès la critique faite sur nos actes et nos paroles ayant sapé l’édifice démocratique, la posture de républicains est de rester debout et droit dans nos convictions..

Cela est un impératif et nous devrions trouver un compromis et non un accommodement de confiance.

Sur tous les fronts de la conjoncture et des maladresses structurelles, notre pays n’a plus le droit de se courber pour laisser passer les tourmentes. Il doit faire face, par la vaillance de ses femmes et de ses hommes.

Toutes les générations doivent être les gardiennes de la stabilité, la république doit être notre éphéméride collective, à travers les urgences.

L’énergie collective sera la voie du succès dans ce nouvel horizon de paix et de prospérité.

L’exercice de la fonction critique hisse la souveraineté sur le mirador de la démocratie, qu’aucun de nous n’ose croire qu’il consiste la science infuse ou savant pour lui seul.

Le progrès est dans la liberté de chaque Malienne et de chaque Malien à exercer le droit à pendre la parole pour indiquer la voie droite de notre aventure patriotique.

Dans tout processus de maturation toutes les idées revêtent le manteau de la présomption de sincérité. Tout désaccord est le symbole d’une pluralité de vérités et, surtout, d’une richesse à explorer comme pour baliser le meilleur chemin vers un compromis viable.

Que nous soyons dans la mesure républicaine ou dans la démesure politicienne, il urge de trouver un compromis de confiance entre les filles et fils du Mali pour un sauvetage historique de notre pays.

Or l’absence d’écoute renvoie à l’image de la marmite qui bout sans que le couvercle laisse le plus petit espace pour évacuer la chaleur. Assurément, le couvercle saute en étant susceptible d’ébouillanter le cordon-bleu, en l’occurrence le prince du jour.
L’écoute est une capacité à aller plus au delà de ses certitudes.
Le Mali que nous voulons ne doit pas être sous la coupe d’intérêts politiques opaques, de groupes de pression économiques ou d’allégeances sociales et sectaristes.

Le sentiment d’évoluer dans un système juste est une parade contre toutes les frustrations et une rampe pour tous les sacrifices utiles aux redressements.

DD

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