Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Motion de censure : Un débat de rue

pm moussa mara premier ministre discours

Oui, le candidat des putschistes nostalgique des débats de la rue au moment où la junte gérait les affaires du pays, compare la motion de censure aux débats dans la rue. Oui, Moussa Mara qui a même laissé pousser la barbichette pour répondre aux critères des Wahhabites et des militaires, continue de croire que le mensonge peut gérer le Mali. Si la motion de censure est un débat de rue, le commun des Maliens allait prendre la parole pour dire au Premier ministre et aux députés aveugles de la majorité que les prix des denrées de première nécessité ne sont pas abordables, qu’ils ne mangent plus trois fois par jour, qu’ils n’ont pas d’électricité, d’eau potable. Ça, c’est à Bamako, sans parler de l’intérieur du pays. Moussa Mara aime les débats dans les rues. Et pourtant, les rues de la commune IV débordent d’ordures. Il pouvait ramasser ces ordures avant de quitter la mairie.

Zoumana N’Jti se plante

Avec sa démarche de drogué, il agit comme un robot, se comporte comme un écervelé. Il s’agit du député de Bougouni non moins président du groupe parlementaire APM, Zoumana N’Tji Doumbia. Il a tout l’air de quelqu’un qu’on téléguide. Souvent en l’écoutant, on croit entendre Me Mountaga Tall. Il fait souvent du Choguel K Maïga avec des arguments. Mais des jours, il se comporte en Housseiny Amion Guindo dit Poulô. C’est l’inconstance personnifiée. Zoumana N’Tji Doumbia est tout sauf lui-même. À l’entendre dans les couloirs de l’Assemblée nationale en train de mater la majorité, on se demande s’il est avec le pouvoir. Dès qu’il ouvre sa bouche, rien de potable n’en sort. C’est dans cette folie qu’il est venu dire que Bréhima Béridogo est membre de la commission d’enquête parlementaire sur la situation des 17, 18 et 21 mai 2014 à Kidal. Il l’a dit sans consulter ses documents. Il s’est planté. En réalité, Bréhima Béridogo est membre de la commission ad hoc sur l’examen de la mise en accusation d’ATT devant la Haute cour de justice.

Mépris d’Etat  

L’Alliance des générations démocratiques du Mali (Agdm) que dirige Dramane Diarra, a proposé le peuple malien au Prix Nobel de la paix 2014. La candidature a été acceptée. Ainsi, ils ont envoyé les documents au président de la République du Mali Ibrahim Boubacar Keïta, au Premier ministre Moussa Mara et au président de l’Assemblée nationale Issiaka Sidibé. C’est seulement un chargé de mission de la présidence qui les a reçus et leur a demandé de lui accorder deux semaines afin de rendre compte à ses chefs avant de leur revenir. Depuis, plus rien. C’est pourquoi les responsables de l’Agdm se voient dans l’obligation d’informer l’opinion nationale sur cette affaire, parce qu’ils ont beau faire le travail préliminaire, sans l’appui de l’Etat, ils ne pourront rien faire. Car la candidature est avant tout l’affaire de toute la nation malienne. L’Agdm dénonce le comportement de nos autorités face à un tel challenge.

L’incapable Isaac 

Ce n’est pas facile d’être président de l’Assemblée nationale. Et n’est pas Ali Nouhoum Diallo qui le veut, encore moins Dioncounda Traoré, même le gros malinké vaut mieux qu’Isaac Sidibé. Il ne maîtrise guère le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, encore moins la Constitution. C’est le petit Madou Diallo, pardon, le secrétaire général qui l’aide avec des bouts de papiers lui expliquant les passages de la constitution ou le règlement intérieur. Mieux, le beau-père national n’a pas de mots pour répondre aux députés. Il n’est pas rare de voir Isaac patauger quand il y a un problème entre un député de l’opposition et un autre de la majorité. Il ne se gêne pas de se ranger du côté de la majorité. Et pourtant, il ne cesse de dire : «Je sais pourquoi je suis là. Au moins, je sais ça». Il sait en effet donner des marchés à sa fille, chasser le petit personnel ou encore préparer un coup fourré contre le secrétaire général de l’Assemblée nationale. On sait ce qu’il fait, mais il n’est pas capable de gérer de façon équitable les débats à l’Assemblée nationale. Et très souvent, les mots lui échappent. C’est ce qui est dangereux.

IBK et les motions

Ibrahim Boubacar Keïta, l’homme des motions de censure au Mali. On se rappelle que suite à la crise scolaire de janvier 1996, l’opposition malienne représentée à l’Assemblée nationale avait déposé une motion de censure contre le gouvernement alors dirigé par Ibrahim Boubacar Keïta, Premier ministre. La  motion a été rejetée. En février 1997, après la mauvaise organisation des législatives de la même année, l’opposition a encore déposé une motion de censure contre le gouvernement du même IBK. Elle a été rejetée. Cette année encore, Ibrahim Boubacar Keïta, à travers son gouvernement, a fait face à une nouvelle motion de censure. Elle a été aussi rejetée. S’il est vrai que les motions se suivent mais ne ressemblent pas, il demeure tout aussi vrai qu’IBK est un homme à problèmes. Un as de la mauvaise gestion.

Les yeux rouges de Téréta

S’il y a un ministre du gouvernement qui ne s’est pas réjoui du rejet de la motion de censure, c’est bien sûr le ministre du Développement rural, Dr. Bocary Téréta. Il a passé toute la journée inerte comme un grand malade. Personne ne l’a vu sourire ou applaudir les interventions des députés de l’opposition, encore moins celles du Premier ministre. Téréta était comme obligé d’assister aux débats sur la motion de censure. Il fait partie des rares ministres qui n’ont pas félicité Moussa Mara après le rejet de la motion de censure. Il a même quitté la salle Modibo Keïta les yeux rouges. Certainement qu’il s’attendait au contraire. Il a sans doute oublié que le président de la République avait envoyé ses émissaires pour «travailler» les députés, avant les débats.

Tout va bien au Mali !

Les  députés Rpm, pour ne pas dire de la majorité, ont fermé les yeux sur la réalité des Maliens. Yaya Sangaré de l’Adéma dira que les prix des denrées de première nécessité sont les plus bas depuis plusieurs décennies au Mali et dans la sous-région. Prétextant en cela qu’il suit l’évolution des prix sur Africable télévision. Le député de Yanfolila peut simplement faire un tour au marché de son quartier, pour se renseigner sur les prix en cette veille de Ramadan. Ou faire un tour dans les rues de Bamako. Les députés de la majorité peuvent aussi faire un tour à Bagadji, le matin, pour voir la queue que font les femmes pour avoir de l’eau potable. C’est en ce moment qu’ils peuvent dire que tout va bien au Mali. Ils ignorent certainement les réalités des Maliens. Les députés de la majorité n’ont aucun respect pour le peuple malien dont ils sont pourtant l’émanation.

La promenade de Fily

La ministre de l’Economie et des Finances a terminé sa promenade aux Etats-Unis, où elle aura gaspillé les ressources de l’Etat. Qui sait si elle n’a pas fait des achats pour le Ramadan, parce que tout va bien chez les gens de la majorité. Sachant que le FMI a fermé le robinet, Bouaré Fily Sissoko est quand même allée voir cette institution financière pour obtenir sa clémence. Sans succès, puisque le FMI reste intraitable jusqu’à ce que les mesures préconisées par elles soient exécutées, notamment l’audit des marchés d’achat de l’avion présidentiel tout comme celui des armes. Mara continue de nous mentir en arguant que l’avion d’ATT n’est pas propriété du Mali, alors que celui supposé l’être n’est pas immatriculé au Mali, selon Soumaïla Cissé. Autant dire que Fily est partie se promener. Le Mali doit attendre le mois de septembre. Auparavant, l’Etat doit justifier les dépenses de luxe qu’il a faites pour notre bourgeois de président, le frère de Tomi Michel.

 

 

Guimba a perdu sa maman

Nous sommes en deuil. Nous avons perdu notre maman, maman Mariam Dembélé. Elle était âgée de 85 ans. Maman Mariam Dembélé est la mère de notre Guimba National. Son inhumation a eu lieu à San. La page de l’apprenti informateur et Le Reporter présentent toutes leurs condoléances à notre grand Guimba national et à toute la famille de Koulala Ladji Dembélé. Habib Dembélé dit Guimba national n’est pas venu pour les obsèques puisqu’il est sous contrat pour le tournage d’un film avec une Française. Son ami et jumeau Michel Sangaré était à San et a assisté à toutes les cérémonies la semaine passée, avant de revenir à Bamako. Que la terre lui soit légère.

SOURCE: Le Reporter

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance