Alors que le récent retrait américain au nord-est de la Syrie a ouvert la brèche à une offensive turque sur les forces kurdes de Syrie (FDS), la Russie, alliée de Damas, s’était proposée de jouer les médiateurs dans ce dossier explosif. Moscou s’est ainsi rapidement entendu avec Ankara pour préserver l’intégrité territoriale de la République syrienne dans la zone. De son côté, le président turc, Recep Erdogan, a obtenu du Kremlin de mettre à distance respectable l’ennemi intime kurde de la frontière turco-syrienne.
Face à ce postulat, les forces de Vladimir Poutine poursuivent donc logiquement leur hégémonie sur le territoire syrien. Une expansion qui passe de facto par le Nord-Est… Et l’installation d’une base militaire sur le périmètre délaissé par Washington au détriment de son allié kurde.
Pour autant, selon RFI, “il ne s’agit officiellement (pour le moment) que d’une installation d’un bureau de commandement aérien pour faciliter la couverture des patrouilles conjointes effectuées avec l’armée turque le long de la frontière.
(Toutefois), la présence russe deviendra permanente. Auparavant, les hélicoptères étaient contraints d’effectuer de longues rotations. (Et cela), depuis une base aérienne située sur le littoral syrien, à quelque 500 kilomètres de là”.
Enfin, il est important de noter “qu’outre les hélicoptères et le système de défense Pantsir, cette base (abritera) des véhicules de transports au sol ainsi qu’un poste médical”.
A suivre…