Pour renforcer la stabilité au Tchad, après la mort du Président Idriss Deby Itno, survenue, le mardi 20 avril, les militaires tchadiens déployés dans la zone des trois frontières seraient en retrait progressif.

La mort brutale du président tchadien Idriss Deby Itno, le mardi 20 avril au front, alors que la menace terroriste s’accentue, risque de laisser un grand vide dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, en l’occurrence au Mali, théâtre d’une insécurité grandissante depuis plus de 8 ans.

Après cette soudaine disparition du président Idriss Deby, apprend-on, les 1 200 militaires tchadiens déployés dans la zone des trois frontières (Mali, Burkina, Niger) seraient en retrait de cette zone, pour aller prêter main forte à leurs collègues qui font face à des envahisseurs, des hommes armés venus de la Libye voisine.

Il faut rappeler que la décision du déploiement de ce bataillon de 1200 tchadiens avait été prise lors du Sommet de Pau en France, en janvier 2020, entre le Président français, Emmanuel Macron, et les 5 chefs d’Etat du G5 Sahel ; et concrétisé à N’Djamena le 16 février dernier.

La menace grandissante sur les bords du Lac Tchad, et surtout le désaccord entre N’Djamena et ses principaux partenaires sur les modalités, avaient retardé ce gigantesque déploiement, en appui avec la force Barkhane.

Quelques semaines seulement après leur déploiement, les 1 200 hommes avaient commencé à produire des résultats spectaculaires, notamment avec la neutralisation de plus d’une centaine de terroristes et une cinquantaine capturés.

Lire la suite sur L’Indicateur du Renouveau