Sage-femme, admise à la retraite l’année dernière, cette battante est actuellement la 3è adjointe du maire de Niono

De l’indépendance à nos jours, l’histoire de la mobilisation sociale et politique dans le cercle de Niono a été jalonnée par les actions patriotiques de plusieurs femmes de renom. Ces femmes battantes se sont fait remarquer par leur valeur intrinsèque dans tous les domaines du développement du cercle. Elles ont fait parler d’elles sur le plan culturel, sur le plan agricole, sur le plan politique, et sur le plan professionnel. Autant de prestations ont valu à beaucoup d’entre elles des distinctions honorifiques décernées par l’Etat. Dans le ciel du développement socio-économique local de Niono, l’étoile de la sage femme d’Etat, Mme Coulibaly Soundié Fané, brille fort. Cette professionnelle au talent immense, cette épouse conviviale a été admise à la retraite le 31 décembre 2015, après de bons et loyaux services rendus à la nation. Née le 28 avril 1956 à Doïla, de père et de mère forgerons , Soundié Fané a fait ses études primaires, de 1966 à 1972, à Molodo, localité située à 7 km de Niono. Elle y a obtenu le certificat de fin d’études du premier cycle de l’enseignement fondamental. L’élève qui promet sera orientée au second cycle de l’enseignement fondamental de Niono. Elle y passera la 7ème année de 1972 à 1973, avant de poursuivre ses études au second cycle de Lafiabougou à Bamako. C’est dans cet établissement qu’elle a passé avec succès en 1975 le Diplôme d’Etudes Fondamentales (DEF). L’élève modèle entre au Lycée des jeunes filles. Elle y reste de 1975 à 1977. Elle sera transférée au Lycée Sankoré de 1977 à 1978. En 1979 elle fréquentera l’école secondaire de la Santé d’où elle est sortie en 1983 ayant décroché le diplôme de Technicien Supérieur de Santé, spécialité sage femme d’Etat. Le parcours professionnel de Coulibaly Soundié Fané se déroulement totalement à Niono-ville. Après sa prise de service, elle est nommée responsable de la consultation prénatale au dispensaire de Niono. Elle a assumé cette responsabilité pendant six ans, avant d’être nommée sage femme maîtresse, responsable de la maternité au centre de santé de référence pendant 20 ans. La battante sage femme a assumé des mandats électifs en dehors de son service. Elle a été vice- présidente du conseil régional des sages femmes de la région de Ségou pendant 15 ans, présidente du réseau des femmes leaders de la commune urbaine de Niono et du cercle, membre du bureau du réseau régional. Elle est également membre active de l’Association des sages femmes du Mali et formatrice au niveau du district sanitaire de Niono. Mme Coulibaly Soundié Fané est présidente de plusieurs associations de femmes travaillant à renforcer l’entraide mutuelle à Niono. Elle est la marraine depuis 11 ans des étudiants en médecine ressortissants du cercle de Niono. Lauréate du prix Tara Bouaré. Elle a été marraine de plusieurs manifestations et organisations au plan local, dont celle chargée de la promotion 2013-2014 de l’école de santé du Kala (ESK). De par sa fonction, elle s’est dévouée avec abnégation et conscience professionnelle au service des populations pendant sa riche carrière. Les succès enregistrés dans les consultations curatives, le traitement des cas de stérilité secondaire, la prévention de la transmission Mère-Enfant du VIH, les consultations prénatales, les consultations post natales, la planification familiale, la formation des membres des comités de gestion des Associations de santé communautaire (ASACO) et des relais communautaires illumineront à jamais la carrière de Mme Coulibaly Soundié. Elle a animé plusieurs conférences au plan local, régional et national sur divers thèmes. Cette expertise avérée lui a valu le prix Tara Bouaré de la maternité à moindre risque en 2014. Elle avait reçu auparavant la médaille de Chevalier de l’ordre du Mérite de la santé en 2006. Mme Coulibaly Soundié Fané a reçu plusieurs formations durant sa carrière au Mali et à l’extérieur dans le domaine de la santé publique et de la communication interpersonnelle. En marge de ses activités professionnelles au Mali, au Burkina Faso, au Bénin et au Maroc, Coulibaly Soundié Fané, dispense des cours à l’école de santé de Niono. Cette militante convaincue de l’émancipation de la malienne est entrée en politique pour aider ses sœurs à réussir l’émergence de la femme, et à occuper la place qui doit lui revenir dans les instances de prise de décision. A l’avènement de la démocratie au Mali, elle est membre du premier conseil communal de la commune urbaine de Niono. Actuellement elle est 3ème adjointe du maire depuis 2009, chargée de l’éducation, de la santé, des sports, des arts et de la culture dans la commune urbaine de Niono. Dotée d’une solide connaissance en informatique, Soundié Fané est respectée pour son franc parler. Elle ne passe jamais inaperçue lors des rencontres. La native de Doïla, aujourd’hui beaucoup plus nionoise que dioïlaise, a éclairé nos lanternes sur sa vie et ce qu’elle va faire après son départ à la retraite. « Je suis sage femme de formation. En tant que personne ressource, je partagerai mes expériences avec la jeune génération», nous a-t-elle confié. Et elle ajoute : « si Dieu me donne une longue vie, je me battrai toujours pour que les femmes à Niono bénéficient du fruit des efforts qu’elles fournissent dans les bureaux, dans les champs et ailleurs. Je rêve qu’elles obtiennent dans un avenir proche plus de postes honorables lors des élections à Niono. » Le monde entier a célébré le 08 mars dernier la journée internationale de la femme. «Tous les jours pour moi, sont considérés comme étant un 8 Mars», conclut-elle. Mme Coulibaly Soundié Fané est déterminée à continuer à se battre pour l’épanouissement de la Malienne. Elle estime que l’exercice du pouvoir ne doit pas être un mythe pour la femme. « Mon combat aux côtés de mes sœurs intellectuelles et rurales, est de renverser la tendance un jour dans le cercle de Niono, où l’on compte de nos jours 228 élus locaux dont 37 femmes. Depuis 2007, une de nos sœurs Kouriba Djénéba Diarra, a été nommée directrice de zone de production agricole à l’Office du Niger. Elle assume cette responsabilité avec amour, abnégation, brio et compétence. Sur le plan agricole, Mme Dembélé Ramata Koné est médaillée du Mérite agricole en 2002, Sacko Aïssata Coulibaly a été élue député à l’Assemblé nationale sous la 2ème République. C’est dire qu’on doit compter avec la femme dans le développement socio-économique de notre pays » précise Soundié.

C. O. Diallo AMAP Niono

Ces aliments à ne jamais congeler

Chaque année en France, plus de 10 millions de tonnes de déchets alimentaires sont produits. La solution pour essayer de ne pas contribuer encore plus à ce gaspillage ? La congélation ! Mais sachez que tout ce qui se trouve dans votre frigo ne peut pas être congelé, sous peine de voir la qualité du produit altérée. On fait le point sur les aliments à bannir du congélateur. Et surtout, n’oubliez pas les trois règles d’or : étiquetez bien vos aliments congelés, ne recongelez jamais un aliment déjà congelé une fois et décongelez les aliments au frigo. Les œufs crus en coquille Les œufs crus en coquille ne supportent pas le congélateur, pour la simple et bonne raison que le froid risque littéralement de les faire exploser. Alors, préférez une bonne omelette ou bien mettez de côté les blancs qui peuvent être congelés. Ils pourront ensuite vous servir à préparer de bonnes pâtisseries. Les fruits et légumes gorgés d’eau La pomme de terre, la carotte, le rutabaga, le céleri…ne se congèlent pas sous peine de perdre leur croquant. C’est le cas de manière générale des fruits et légumes gorgés d’eau qui risquent de devenir tout mous : pastèque, tomate, laitue, concombre, endive, radis, raisin… Sachez tout de même qu’il est possible de congeler certains légumes cités comme la carotte et la pomme de terre si vous les blanchissez au préalable, c’est à dire que vous les passez quelques minutes à l’eau bouillante. Les fromages frais ou à pâte molle Les fromages frais (ricotta, feta, rocamadour, mozzarella…) n’apprécient que très peu la congélation, tout comme les fromages à pâte molle (brie, camembert, munster, époisses…). Un passage dans le grand froid les rend littéralement immangeables en leur ajoutant trop d’humidité. Une modification de goût peu réjouissante ! Les yaourts Congelés, les yaourts voient leur texture devenir liquide et grumeleuse. Il ne reste alors plus qu’à les utiliser pour un gâteau au yaourt, mais certainement pas en dégustation. Les abats Si les steaks supportent parfaitement la congélation, on ne peut pas en dire autant pour les abats (foie, cervelle, rognons…), tout simplement car cela altère leur saveur et leur tenue. Toutefois, certaines personnes tentent l’aventure en nettoyant scrupuleusement les abats avant leur congélation, et notamment en leur ôtant leur sang, puis en les faisant tremper deux heures dans l’eau froide avant de les égoutter. Vous pouvez aussi les congeler après les avoir cuisinés. Crus, les abats ne peuvent rester congelés plus de 6 semaines. Les aliments frits Il est également déconseillé de congeler les aliments frits, tout simplement car ils perdraient ainsi leur goût et leur texture. La mayonnaise, la moutarde et le ketchup La mayonnaise n’est pas non plus une grande amie du froid polaire. Avec la congélation, elle risque de perdre son liant et sa texture onctueuse. Par ailleurs, cette dernière est composée d’œufs crus, ce qui induit un risque en termes de bactéries. Quant au ketchup et à la moutarde, c’est pareil, oubliez la congélation si vous tenez à vos papilles ! Les moules, palourdes et huitres Ne congelez jamais des moules, huitres ou palourdes crues dans leur coquille ! Vous courez un vrai risque à cause des bactéries. Il est possible de les congeler sans leurs écailles, mais à ce moment-là, vous devez absolument bien les nettoyer au préalable et il est fortement conseillé de les faire cuire. Bref, rien de tel qu’un bon plateau frasi Mais aussi… Cela ne vous viendra sûrement pas à l’esprit, mais bannissez également de la congélation le riz, les pâtes, la semoule non préalablement cuits. Oubliez aussi la farine, les huiles végétales, les olives, le cacao… Diaporamas.doctissimo.fr

Source : L’ Essor