Le magistrat souligne qu’il lui a été donné de constater, sur le cyberspace, des publications relayées par des organisations dénuées de toute existence juridique dénommées « Panel des Démocrates Maliens », et « convergence pour une transition civile ». Lesquelles organisations ont, selon lui, relayé des propos qui troublent l’ordre public en cette période de transition.
En effet, poursuit le procureur, à travers ces publications, leurs auteurs, tout en incitant les citoyens à se soulever contre les institutions établies, annoncent la création d’organes et d’institutions parallèles. Ce qui n’est pas admissible aux yeux du juriste spécialiste de toute infraction commise sur les réseaux sociaux.
A ses dires, les auteurs desdites publications sur la toile ont diffusé des propos qui portent atteinte au crédit de l’Etat. Ils ont, par la même occasion, incité d’autres organisations et les citoyens à participer à une entreprise visant à porter atteinte à la sureté de l’Etat.
Via son communiqué, le Procureur du Pôle national de Lutte contre la Cybercriminalité tient à rappeler que les responsables de ces agissements s’exposent à des poursuites et à des sanctions pénales prévues par la législation en vigueur. Il dit également informer la population de l’ouverture d’enquêtes ce, en application des dispositions du code pénal et de la Loi n°2019-056 du 5 décembre 2019 sur la cybercriminalité pour des faits « d’atteintes au crédit et à la sureté de l’Etat, d’incitation à la violence et au crime » par le biais d’un système d’information.
Le Procureur du Pôle national de Lutte contre la Cybercriminalité dit rassurer, à cet effet, la population que tout est mis en œuvre pour rechercher et traduire les auteurs, coauteurs et les complices de ces « agissements » devant la justice.
Mamadou Diarra
Source : Le Pays