Le nouveau ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiémoko Sangaré, a débuté lundi dernier la visite des structures relevant de son département. Cette visite a commencé à l’Inspection générale des armées et des services (IGAS). À son arrivée, le ministre Sangaré, accompagné de son chef de cabinet, a été accueilli par le général de division, Dahirou Dembélé, directeur de l’IGAS.
«L’Inspection générale des armées et services est le service qui nous permet d’avoir une vue générale de la situation exacte de l’ensemble des unités de la défense nationale. Ainsi, c’est sur conseil de l’IGAS que le ministre peut être amené à prendre des décisions appropriées quant à la gestion des différentes structures, mais surtout pour l’efficacité de ce qui doit être fait», a affirmé le ministre après avoir fait le tour du service et de ses démembrements.
«L’IGAS est aussi un service d’extrême importance pour mon département, surtout en cette période délicate où nous sommes appelés à procéder à une profonde restructuration afin de permettre à notre outil de défense de continuer sa montée en puissance», a avoué le visiteur de marque. Afin d’améliorer les conditions de travail de l’IGAS, Tiémoko Sangaré a assuré avoir pris bonne note des demandes évoquées lors de la réunion à huis clos.
La deuxième phase de la visite a eu lieu à l’Etat-major général des armées. Le ministre Tiémoko Sangaré, visiblement ému par ce qu’il a vu, a affirmé avoir trouvé des chefs militaires déterminés à mener, «comme il le faut les missions qui leur seront confiées». Il a cependant reconnu quelques contraintes comme la mise en conditions des hommes. Mais Tiémoko Sangaré se dit confiant, qu’une fois les contraintes levées, la sécurisation rapide du Centre du pays et de l’ensemble du territoire sera effective. «C’est ce qui est d’ailleurs l’objectif ultime fixé à mon département», a-t-il affirmé.
A la fin de la visite, Tiémoko Sangaré s’est dit réconforté de la prise de conscience des chefs militaires quant au renforcement de la cohésion sociale au sein de l’Armée et de l’élimination de tous les facteurs pouvant affecter le moral des troupes sur le champ de bataille.
Amadou B. MAÏGA
L’Essor