Mesdames et Messieurs de la presse nationale et internationale,
Mesdames et Messieurs,
Nous, collectif des syndicats de l’éducation de Kidal, venons par le Présent Point donner une réponse au communiqué du Gouverneur relatif au retour des enseignants à Kidal En effet, nous rappelons l’opinion nationale et internationale que nous n’avons ni abandonné nos postes, ni refusé d’y retourner. Cependant, conscients de ce que nous avons vécu en 2012 et 2014 à Kidal, nous sommes engagés plus que jamais pour un processus d’approche participative de toutes les autorités politiques et administratives de la région de Kidal pour favoriser le retour des enseignants dans des conditions acceptables A cet effet, nous vous invitons, vous hommes de média, à faire une large diffusion de ce document afin que l’ensemble des maliennes et maliens puisse connaitre les raisons pour lesquelles les enseignants de la région de Kidal ne sont pas à leur poste.
Ainsi, des différentes concertations se sont tenues à Bamako et dans les régions qui abritent les enseignants de Kidal par des centrales syndicales dont nous relevons. A l’analyse de ces différentes concertations, nous, collectif
1- Exigeons la présence préalable des forces armées de défense et de sécurité du Mali, libres dans leurs mouvements ;
2- Conditionnons notre retour au retour de tous les travailleurs de la région et de l’administration en général ;
3- Exigeons le paiement préalable des primes d’installation et de transport non perçues par certains enseignants et de nouvelles primes de transport et d’installation pour tout le monde ;
4- Exigeons l’indemnisation de tous les enseignants qui étaient à Kidal lors des événements de 2012 et de 2014 ;
5- Recommandons des primes mensuelles :
-de logement (75 000f),
-de zone (150 000 f) et
-de risque (200 000(1 ;
6- Recommandons le doublement du salaire au moins pour une dizaine d’année
Nous accordons du prix à la satisfaction de ces points ci-dessus énumères pour le processus de retour de nos militants à Kidal.
Nous vous remercions pour votre très bonne compréhension de ce point de presse.
Fait à Bamako, le 12 novembre 2018
Pour le collectif
Le Porte Parole
Djibrilla SAMAKE
Source: Le Républicain