Les Etats-Unis et la Grande Bretagne se disent préoccupés par la situation politique en RDC après le mandat d’arrêt contre Moise Katumbi.
Washington et Londres dénoncent « la répression que subit l’opposition et notamment Moise Katumbi ».
Ce dernier est sous le coup d’un mandat d’arrêt pour recrutement de mercenaires.
Ces accusations ont été démenties par l’ex-gouverneur du Katanga.
Les Etats-Unis et la Grande Bretagne envisagent des sanctions en réponse à ce qu’ils considèrent comme une politique répressive contre l’opposition.
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, a déclaré à la BBC qu’un pays étranger ne peut pas menacer les dirigeants congolais, 56 ans après l’Indépendance.
« On peut s’étonner que le fonctionnement des instances judiciaires d’un pays indépendant puisse donner lieu à des réactions de la part des gouvernements de pays qui eux-mêmes ont le plus grand respect pour leur système judiciaire ».
Le pouvoir congolais assimile cette sortie de Washington et de Londres à un mépris.
« C’est vraiment étonnant et j’espère que cette condescendance n’est pas un mépris pour notre pays. Je ne vois pas ce qui autorise les Etats-Unis et la Grande Bretagne à proférer des menaces unilatérales contre la RDC », a indiqué M. Mende.
Source: BBC