C’est du moins ce qu’a affirmé madame Liu Ying, vice-présidente de l’Institut des recherches de formations de l’administration d’État de la presse, de la publication, de la radio, du film et de la télévision (Sapprft) de la République populaire de Chine. C’était à la cérémonie de clôture du séminaire international organisé par cet institut à l’intention des personnels seniors des médias des pays africains francophones.
Ce séminaire qui a débuté le 4 avril à Beijing, a pris fin le 25 avril par la remise de certificats aux 27 participants venus de 11 pays africains francophones ( Mali, Niger, Madagascar, Guinée Conakry, Guinée-Bissau, Gabon, Congo Brazzaville, Congo Kinshasa, Burundi et Côte-d’Ivoire).
Le séminaire avait pour thème : “l’ère multimédias, nouvelle réforme et coopération approfondie”. Au cours de ce séminaire de 21 jours, les professionnels des médias africains ont été édifiés sur le développement et l’évolution des médias chinois, surtout sur les rapports entre les nouveaux médias et les médias traditionnels et sur les missions des médias en Chine. Ils ont effectué des visites dans les principaux groupes de médias chinois (CCTV, CGTN, CNTV, CRI, startimes, Fujian Média Group, CCTV+ et son réseau Africa Link Union…). Les séminaristes ont eu des échanges très instructifs avec les professionnels des médias qui travaillent dans ces groupes de médias chinois.
Lors de la cérémonie de clôture, le porte-parole de la délégation africaine a remercié les autorités chinoises pour avoir initié ce séminaire pour le renforcement des capacités des professionnels des médias africains. Aussi, il a porté à la connaissance des responsables de l’Institut les préoccupations des séminaristes dont l’une des principales est la pérennisation de ce séminaire pour une meilleure coopération entre médias africains et chinois.
Les séminaristes ont souhaité des échanges mutuels de personnels entre l’Afrique et la Chine afin de faciliter le transfert des connaissances dans le domaine des médias.
La vice-présidente du Sapprft, Liu Ying a assuré que les préoccupations des séminaristes seront soumises aux plus hautes autorités de la Chine. Avant d’ajouter que la Chine s’engage à organiser plus de programmes de formation et de stages professionnels à l’intention des professionnels des médias africains.
“Ce séminaire s’achève, mais c’est un nouveau départ pour la coopération médiatique entre la Chine et l’Afrique”, a affirmé madame Liu Ying. Pour lui, ce séminaire est un exemple de coopération gagnant-gagnant entre l’Afrique et la Chine, car il a donné de nouvelles idées aux responsables des médias chinois et africains. Elle a invité les journalistes africains à partager, dans leurs pays respectifs, ce qu’ils ont découvert en Chine.
La boucle du séminaire a été bouclée par un buffet offert par les responsables du Sapprft aux séminaristes.
Rappelons que la République populaire de Chine organise ce séminaire à l’intention des journalistes africains et d’autres continents il y a quelques années. Et elle entend maintenir ce cap.
Abou Berthé, Abdouramane Coulibaly, depuis Beijing