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Mauvaise gouvernance dans la commune de Kalaban-coro : Les autorités communales ne se soucient que d’elles-mêmes

La commune de Kalaban-Coro se trouve pratiquement délaissée par ceux qui sont censés assurer son développement. En effet, les maires de cette commune s’adonnent beaucoup plus à la destruction, la vente, l’occupation anarchique de certains lieux publics. Ces problèmes touchent notamment Kalaban-Coro et Kabala.

 

Des pratiques se passent au Mali qui dépassent tout entendement dues à leur atrocité. Il est quasiment indigeste de penser qu’une mairie puisse manquer d’espace à squatter au sein de sa commune jusqu’à héberger des bâtiments pris en location. Et pourtant, tel est le cas du centre secondaire d’état civil de Kabala dans la commune de Kabalan-Coro.  Ce centre se trouve dans son deuxième lieu pris en location, nous avons rapproché certains de ses travailleurs afin de nous imprégner des raisons qui expliquent le nomadisme de ces services municipaux qui tournent entre des maisons en location.

A leurs dires, c’est dû au fait que la population ne leur a pas montré un lieu à aménager pour s’y installer. Une mairie qui manque d’espace pour abriter ces services, pendant que la première des choses à quoi pense un maire, une fois élu, c’est de s’attribuer des terrains ! Cette explication ne peut être qu’inimaginable, même s’il s’agit d’un centre secondaire d’état-civil.

Cette réponse surprenante nous a conduits à orienter nos investigations vers certaines têtes pensantes dudit quartier. Celles-ci n’ont pas attendu de midi à quatorze heures pour démentir cette version, en nous livrant une explication plus vraisemblable de cette situation qui devient un malaise au sein du quartier. À les en croire, il a été montré à la mairie un lieu à squatter, mais l’espace se trouvant un peu reculé du centre-ville, la mairie a refusé d’y aménager.  Tout compte fait, il convient de souligner que l’espace que squatte ce centre secondaire d’état-civil cause énormément de malaises aux habitants les jours de mariage car il s’agit d’un bâtiment situé tout juste au bord du goudron et débouche directement sur cette voie principale. Or, aucun parking n’est réservé pour recevoir les engins. Il n’y a non plus aucun espace pouvant recevoir ces nombreux véhicules et motos les jours de mariage. Ce qui bloque directement la circulation les dimanches, parce que bouchée par les engins.

Les autorités doivent songer au bien-être de la population. Rien ne vaut de fuir ses responsabilités en accusant les habitants. Nos autorités doivent s’assumer dans leurs faits et gestes. Nous savons que dans cette commune de Kalaban-Coro, les espaces publics se comptent peu. Au finish, la jeunesse a d’ailleurs fini par prendre conscience de sa responsabilité en s’organisant pour occuper de manière active les quelques espaces publics restant afin d’éviter qu’ils ne soient vendus par leurs autorités sans foi ni honneur. Des autorités qui ne songent qu’à remplir leurs poches. C’est la raison pour laquelle le développement reste encore un mot inconnu par la population de Kabala, voire de toute la commune de Kalabancoro.

Pour rappel, l’ex-maire, Adama Ballo, n’a-t-il pas fait déménager le marché de Kabala et de Kalaban-Coro pour une soi-disant rénovation, mais aujourd’hui les lieux se trouvent transformés en temple de la débauche en tous genres. Ces lieux où se trouvaient les marchés sont aujourd’hui, dans tous ces quartiers, devenus des endroits de banditisme, de consommation de drogue, de prostitution, de toutes les salles activités. Le nouveau maire n’a mené jusqu’ici aucune action afin de faire honneur à la population. Nous avons l’impression que l’ancien vaut d’ailleurs mieux que le nouveau qui, on a l’impression, n’a pas trop de temps pour accueillir les visiteurs, voire les hommes de presse.

Fousseni TOGOLA

 Le Pays

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