Le ministère de l’Energie et de l’Eau a servi de cadre, le 5 novembre dernier, à la rencontre des pays membres de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) et les partenaires techniques et financiers. L’objectif était de relever le défi de la mise en œuvre du PIC. La nouvelle Ambassadrice de l’Autorité du Bassin du Niger, est l’ex premier ministre malien, Madame Cissé Mariam Kaidama Sidibé. Par la même occasion, elle a reçu un mandat en vue de relever les défis de mobilisation de fonds pour financer le PIC d’une part et le défi de recouvrement des cotisations des Etats membres de l’autre part.

 La cérémonie d’ouverture était présidée par la présidente du conseil des ministres de l’ABN, son excellence Christine Gbedji-Vyaho.Elle a eu lieu le jour  même où devrait se tenir à Bamako, le sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Autorité du Bassin du Niger.

Premier orateur de la rencontre : le ministre de l’Energie et de l’Eau, M. Frankali Kéita. Dans son discours, il a souhaité la bienvenue à ses hôtes avant de  remercier les Partenaires Techniques et Financiers pour leur accompagnement.

Le ministre Christine Gbedji-Vyaho, dans sa prise de parole a d’abord présenté brièvement le « Plan d’investissement pour la résilience au changement climatique du Bassin du Niger ». Ensuite, elle a mis l’occasion à profit pour exposer les soucis des pays membres de l’ABN à la nouvelle Ambassadrice.

« Mme l’Ambassadrice, nous avons des soucis. Maintenant que nous avons élaboré un grand plan qui doit mobiliser 1 555 milliards 500.000 millions de Francs CFA soit 3, 11 milliards de Dollar… »

Avant de poursuivre : «  La tâche qui vous est dévolue, n’est pas une tâche à prendre à la légère. Il faut avoir de la conviction et de savoir convaincre les partenaires. Vous avez à vous seule beaucoup de défis à relever : la mobilisation des fonds, le recouvrement des cotisations des Etats membres», a averti la présidente du conseil des ministres.

C’est avec une grande peine. Et pour cause d’émotion que Mme Cissé, fraîchement nommée, a exprimé ses sentiments. « Je suis vraiment émue. Pour la simple raison que je ne m’attendais pas à une telle mission. Mais je ne peux pas refuser d’aider l’ABN, parce que je l’ai connu quand j’étais secrétaire exécutif du CILSS.   C’est une obligation pour moi de m’intéresser au fleuve Niger, puisqu’il passe chez moi à Goundam », a-t-elle lancé.

 Mountaga DIAKITE

Source: L’Agora