Voici ce qu’a affirmé Mamadou Camara, le président du Conseil d’administration du Centre d’Assistance et de Promotion des Droits Humains. C’était samedi dernier dans la salle de conférence de la Mairie de la Commune IV du district de Bamako.
C’est en collaboration avec la Chaire UNESCO et l’Ecole de Paix de Grenoble que le CAPDH a animé une conférence-débat sur le thème: « la culture de la paix: une exigence de cohésion sociale et un impératif de développement ». Au présidium, siégeaient le Professeur Ibrahim Traoré, Directeur de la Chaire UNESCO Bamako, le Dr Florent Blanc, de l’Ecole de la Paix de Grenoble, le secrétaire général de la Mairie de la CIV et le président du CAPDH.
Confronté à une crise majeure de son histoire, notre nation a besoin de l’apport de toutes ces filles et de tous ces fils pour définitivement amorcer son développement, a expliqué le président du Conseil d’Administration du CAPDH. Et d’indiquer que tout comme il n’y a pas de bonne guerre, il n’ ya pas de mauvaise paix. « Pour l’instauration d’une paix durable, c’est le rôle des associations et ONG d’enseigner aux uns et aux autres les comportements pouvant conduire à la paix tels que la tolérance et l’acceptation de l’autre dans sa différence. C’est pourquoi, le CAPDH s’est donné pour mission d’édifier une véritable culture à la paix et à la citoyenneté », a poursuivi, Mamadou Camara.
Créé en mars 2008 le Centre d’Assistance et de Promotion des Droits Humains (CAPDH) a l’ambition de faire du Mali un véritable Etat de droit dans lequel les droits de l’homme sont promus et respectés. Depuis la crise politico-sécuritaire, le CAPDH a entrepris plusieurs activités pour le retour d’une paix durable et définitive.
Mamadou TOGOLA