Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) paraît peu enclin à signer le projet d’accord de paix proposé par la médiation algérienne. Bamako compte sur Rabat pour convaincre le groupe rebelle.
Bamako a bon espoir qu’un accord de paix sera trouvé à Alger d’ici au mois de février. “Ça avance, assure un proche du chef de l’État malien. Il n’est toujours pas question de fédéralisme – c’est même hors de question. En revanche, une décentralisation poussée, pourquoi pas.
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On envisage également de créer un Sénat, qui remplacerait le HCCT (Haut Conseil des collectivités territoriales du Mali), même s’il faut pour cela modifier la Constitution.” Une formule qui permettrait de placer – et de satisfaire – un certain nombre de notables du Nord. Seule ombre au tableau : la frange du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) emmenée par Bilal Ag Acherif, que l’on sait proche du Maroc, paraît peu encline à signer.
Le Mali en est bien conscient, qui compte sur les États-Unis pour demander à Rabat de faire entendre raison au rebelle touareg.
Source: jeuneafrique.com