La crise sécuritaire que le Mali, a vécue début 2012, a fait plusieurs déplacés internes et réfugiés maliens, dans les pays voisins, particulièrement au Niger, en Mauritanie, au Burkina Faso.
Malgré que certains sont rentrés chez eux, après les élections présidentielles et législatives de 2013, beaucoup d’autres attendent à ce qu’on sécurise leurs communes et villages, ; pour que le retour soit effectif.
C’est le cas des 142.000 réfugiés maliens présents sur territoire Burkinabè. Selon le Haut-Commissariat pour les Réfugiés, ces réfugiés craignent non seulement pour leur sécurité, mais aussi pour leur réinstallation, après une longue période d’absence.
Face à ces obstacles, les autorités maliennes et le Haut-Commissariat pour les Réfugiés vont-ils s’activer pour relever le défi ?
De nos jours, la plupart des réfugiés retournés sont confrontés à d’énormes obstacles. Car ils affirment qu’ils n’ont reçu aucune aide de la part des autorités maliennes, ni des ONG œuvrant dans le domaine. Ce manque d’assistance est, d’ailleurs l’une des raisons qui ont ralenti la fréquence des retours des autres réfugiés.
Lors de la 5eme rencontre entre le Mali, le Burkina et le HCR, hier, les autorités maliennes et le Haut-Commissariat pour les Réfugiés ont assurer qu’ils vont s’activer pour contraindre les obstacles auxquels ces réfugiés sont confrontés. Par ailleurs, aucune décision n’a été prise pour le retour d’autres convois, a-t-on appris.
La rédaction