Par le décret N°2020-0034/P-RM du 30 janvier 2020 de la présidence de la République, l’Opération ‘’MALIKO’’ vient de voir le jour. Elle vise à rétablir l’Etat du Mali dans ses fonctions régaliennes dans ses zones de conflit, à savoir les régions de Gao, Kidal, Tombouctou, Taoudéni, Ménaka, Mopti et Ségou.
L’Etat malien fait l’objet d’attaques terroristes quasi-quotidiennes. Ainsi, dans le but de renforcer la sécurité, l’Opération ‘’MALIKO’’ a été décrétée par la Présidence de la République pour appuyer les actions des FAMa.
« Il est institué une Opération dénommée ‘’MALIKO’’ visant à rétablir l’Etat du Mali dans ses fonctions régaliennes dans certaines de ses régions, en s’appuyant sur l’action des Forces Armées et de Sécurité maliennes, soutenue et accompagnée par une administration publique disponible et performante, afin de répondre aux aspirations légitimes du peuple malien. L’Opération ‘’MALIKO’’ prend en compte la coopération transfrontalière, régionale et internationale », stipule le 1er article de ce décret.
Selon toujours ce décret N°20206-0034/P-RM, l’objectif recherché de cette nouvelle Opération ‘’MALIKO’’ est d’enrayer les menaces terroristes et criminelles, de réinstaller l’administration publique et les populations déplacées, d’assurer l’état de droit, la libre circulation ainsi que la protection des personnes et de leurs biens, mais surtout de réaffirmer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire.
Elle couvre l’intégralité des Régions de Gao, Kidal, Tombouctou, Taoudéni, Ménaka, Mopti et Ségou dont son commandant est le Chef d’Etat-major général des Armées.
Aussi, vu la gravité de la situation, le gouvernement malien a émis un communiqué le 31 janvier dernier, dans lequel il invite les populations à plus de vigilance.
En plus, il les appelle à plus de collaboration et de soutien à nos Forces Armées de Défense et de Sécurité, dans leur mission sacrée de défense de l’intégrité territoriale et de protection des populations civiles ainsi que dans leur combat sacré contre les forces obscurantistes. Qui œuvrent, dit ce communiqué, à mettre en mal notre cohésion sociale et à annihiler tous nos efforts de développement.
Par Mariam SISSOKO
Le Sursaut