Dans un communiqué rendu public, jeudi 13 mai, la Mission indique que ces développements rappellent les horreurs qui ont marqué la crise de 2012 et devraient interpeller tous les acteurs de lutte contre l’impunité au Mali. « Je condamne fermement ces actes ignobles. De tels châtiments corporels exécutés par des groupes armés en dehors de tout cadre légal sont de graves atteintes aux droits de l’homme, y compris le droit de tout être humain à un procès juste et équitable devant un tribunal régulièrement constitué. Ces abus sont notamment punis par le droit malien », a déclaré le chef de la Minusma El-Ghassim Wane.
Tout en œuvrant à renforcer la lutte contre l’impunité sous toutes ses formes auprès des autorités maliennes, poursuit le document, la Minusma rappelle que les atteintes à l’intégrité physique ainsi que les traitements cruels, inhumains et dégradants ne constituent en aucun cas une solution acceptable au regard du droit international et ne sont pas des actes constructifs pour la justice et la paix. « Je réitère la disponibilité de la Minusma à soutenir les enquêtes en cours des autorités maliennes pour combattre l’impunité et veiller à ce que les auteurs de ces actes soient traduits devant la justice », a conclu le représentant spécial du secrétaire général au Mali (RSSG).
Et de poursuivre que la Mission mène actuellement une série d’enquêtes sur ces faits et allégations de graves atteintes aux droits de l’homme et poursuit ses efforts de protection des civils en déployant d’importants moyens sécuritaires dans les zones concernées pour renforcer la protection des populations.
S. SIDIBÉ
Source: L’Essor- Mali