Etendu sur 5 ans, le projet de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (Uémoa) et Coraf, une institution de coordination régionale de la recherche a permis de répondre à une partie des besoins alimentaires des populations locales du Mali, et ce principalement grâce à la production nationale. Selon Jonas Gbian, commissaire chargé du département de l’Agriculture, des ressources en eau et de l’environnement de la commission de l’Uémoa, au total ce sont 8 546 ménages dont 23% de femmes ont vu leurs conditions de vie s’améliorer grâce à ce projet.
Le rapport a été rendu public le Mercredi 22 Juillet à la représentation de l’Uémoa à Bamako. En 2014, la Commission de l’Uémoa a financé la Convention de mise en œuvre des programmes prioritaires de recherche agricole de l’espace communautaire, pour un montant de 1,5 milliard de F CFA. Cette convention a été signée le 17 Septembre 2014 en partenariat avec Coraf, et c’est ainsi qu’a commencé le projet de recherche collaborative.
En plus de bénéficier à l’alimentation des communautés locales, ce projet a permis d’améliorer la situation de petits exploitants agricoles et d’améliorer les secteurs du maïs, de l’élevage, de la volaille et de l’aquaculture grâce à diverses innovations et de les rendre plus compétitifs. La recherche dans ces secteurs a contribué à leur résilience. Un exemple notable est le secteur du coton. En effet, 10 millions de producteurs et communautés sont impliquées dans sa production au Mali, Côte d’Ivoire, Bénin et Togo, ce qui donne à cette filière un immense potentiel de générer des revenus de manière durable.
Tout au long du projet, un total de 15 plateformes d’innovation a été instauré. Ces plateformes ont joué le rôle de lieux d’échanges, d’apprentissage et de partage de meilleures pratiques agricoles pour les participants, majoritairement des acteurs de la chaîne alimentaire au Mali.
Malgré ce bilan positif, il n’a pas encore été décidé si une seconde phase du projet aura lieu.
Source: [MOGED] – Mediaterre