C’est l’impasse au Mali. La coalition de l’opposition continue d’exiger le départ du président Keïta.
Ils n’ont pas été convaincu par la Cédéao ni par le gouvernement malien.
Le plan de sortie de crise de la Cédéao a subi plusieurs coup durs.
La trentaine de députés, dont l’élection est contestée, maintiennent leur refus de démissionner comme le leur ont demandé les dirigeants ouest-africains.
Marcelin Guenguéré, Membre du Parlement du parti ‘Mali Qui Bouge’ réagit “En demandant aux députés de démissionner, la Cédéao a failli. Ce n’est pas son rôle de demander ça. On peut avoir d’autres solutions que d’aller vers la démission d’un certain nombre de députés.”
C’est un triple revers aussi, après la main tendue du premier ministre malien.
Boubou Cissé s’était rendu mercredi chez l’Imam Dicko, considéré comme un leader religieux influent de l’opposition.
La prolongation de la crise actuelle préoccupe la communauté internationale et les pays voisins de la sous région.
Alors que le M5-RFP appelle à de nouvelles mobilisations, pour réclamer le départ d’IBK, à la tête du pays depuis 2013.