A l’issue de sa réunion extraordinaire tenue le lundi 25 mars 2019, le Bureau légal et légitime de l’Association des Editeurs de la Presse Privée (ASSEP) a constaté, avec stupéfaction une fois de plus, la tenue d’une soi-disant assemblée générale unitaire sous l’égide de la Maison de la Presse.
Par conséquent, il informe l’opinion nationale que, pour éviter toute confrontation violente, iln’a jamais été question pour luide participer à un tel conclave.Aussi, se demande-t-il avec stupéfaction si la Maison de la Presse, mère nourricière de la crise, a qualité pour convoquer une assemblée générale de l’ASSEP ! Peut-on organiser une assemblée générale unitaire sans tous les protagonistes de la crise ? Cette mascarade indicible, initiée dans le seul dessein d’induire en erreur l’opinion nationale, est sans effet pour nous et n’enlève rien à notre ferme volonté de continuer à travailler dans la légalité.
L’ASSEP a le regret de constater que huit mois après l’assemblée générale légalement convoquée et tenue le4 août 2018, assemblée au cours de laquelle le bureau légal a été installé suite à la démission du bureau sortant,la Maison de la Presse continue d’alimenter la crise en tentant de donner une légitimité à ses protégés par une autre réunion qui reste apocrypheen ce qu’elle n’a aucun fondement statutaire.
Eu égard à tous ces errementsmalintentionnés, le bureau légal de l’ASSEP reste plus que jamais déterminé à travailler sans relâche au service de ses membres.
Bamako, le 25 mars 2019
Le Président
M.Alhassane MAIGA