Le régime d’Ibrahim Boubacar Keita en place au Mali depuis 2013, était depuis quelques années décrié par une certaine classe politique qui l’accusait de favoritisme. Depuis, les récriminations avaient évoluées et l’opposition ne se gênait plus pour dire de l’administration en place qu’elle était corrompue et dévoyée. Le week-end dernier, cette opposition se trouvait une nouvelle première figure en la personne de l’Imam Mahmoud Dicko qui jusqu’en avril 2019 encore, était le président du Haut Conseil islamique malien.