Le dernier bilan de l’explosion d’une grenade, samedi 25 janvier, dans la capitale malgache fait état d’un mort, un enfant, et de 52 blessés. Selon des sources hospitalières, 19 blessés, dont deux graves, sont toujours sous surveillance médicale. Une enquête est en cours pour identifier les responsables de cet acte qui n’a pas été revendiqué.
Samedi, en début de soirée, une grenade a explosé devant un abribus dans le centre d’Antananarivo, à 200 mètres environ du stade où avait lieu le matin même l’investiture du nouveau président malgache, Hery Rajaonarimampianina.
Portrait-robot
Les victimes seraient des habitants qui rentraient du stade où avaient lieu les festivités présidentielles durant l’après-midi de samedi, selon les forces de l’ordre. La gendarmerie déclare désormais être en possession du portrait-robot de l’homme qui aurait jeté la grenade. Selon le colonel Rakotomahanina Florens, chef de la gendarmerie d’Antananarivo, cet homme serait bien « un Malgache au teint clair ». Cet acte, toujours selon la gendarmerie, n’a pas été revendiqué.
Y a-t-il des dessous politiques qui ont pu motiver cet acte ? « Je m’interroge, déclare le colonel Florens. L’explosion a eu lieu à deux cents mètres du stade de l’investiture d’Hery Rajaonarimampianina. La grenade visait des habitants qui rentraient », note-t-il.
Le président malgache, Hery Rajaonarimampianina, s’est rendu au chevet des victimes en fin de soirée, samedi. « Laissons les enquêteurs faire leur travail », a-t-il déclaré. Le candidat perdant au second tour de la présidentielle, Robinson Jean Louis, a quant lui fait savoir qu’il condamnait fermement cet « acte terroriste » et a présenté ses condoléances à la famille de l’enfant décédé lors de cette explosion.
Source: RFI