C’est à travers un communiqué en date du 19 août dernier que le Secrétaire général du Groupe d’Auto-défense Touareg Imghads et Alliés (GATIA), Fahad Ag Almahmoud s’est engagé à » respecter toutes les normes nationales et internationales relatives à la protection des enfants, à ne pas recruter de combattants mineurs et à lutter contre le phénomène des enfants soldats « . Un engagement qui intervient au moment où les Nations Unies ont épinglé plusieurs forces en présence au Mali à s’adonner à cette pratique.
Cité à plusieurs fois dans un rapport onusien, le GATIA s’est aussi engagé » à relayer sa décision à toutes ses bases, à organiser des rencontres et des campagnes de sensibilisation au profit de tous ses militants pour une meilleure connaissance des normes relatives à la protectiondes enfants en zone de conflit« . Aussi, ce mouvement de la Plateforme du 14 juin 2014 d’Alger a sollicité « l’appui des organismes internationaux spécialisés pour dépasser toutes étapes indispensables à l’atteinte de cet objectif et réussir la campagne d’information et de sensibilisation de nos membres« .
Le Groupe de Travail-Pays sur le Mécanisme de Surveillance et Rapportage (MRM)a attribué ce recours aux enfants soldats par la détérioration de la sécurité en 2012, entrainant de graves violations des droits de l’enfant commises par les parties aux conflits. Celles-ci incluent le recrutement et de l’utilisation des enfants par les forces et groupes armés.
Ainsi, selon un document récemment publié par le Groupe de Travail-Pays sur le Mécanisme de Surveillance et Rapportage (MRM) co-dirigé par l’UNICEF et la MINUSMA, depuis 2012, près de 900 enfants ont été recrutés et utilisés par les groupes et forces armés au Mali. C’est dans ce cadre qu’un appel est lancé aux groupes et forces armés afin de sortir les enfants de leurs rangs et les remettre aux acteurs de protection de l’enfance.
A noter qu’en 2019, l’ONU a recensé 745 violations graves contre 547 enfants (381 garçons, 139 filles, 27 de sexe inconnu). Au cours de la même année, il y a eu le recrutement et l’utilisation de 215 enfants (189 garçons, 26 filles), âgés de 9 à 17 ans. La plupart des enfants ont été recrutés dans les régions de Kidal (131) et Gao (49). Parmi les auteurs de cette pratique, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) vient en tête avec 136 enfants, 88 au sein du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), 30 dans les rangs du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et 18 par le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) (18 enfants).
Outre la CMA, la Plateforme est également impliquée dans le recrutement et l’utilisation d’au moins 27 enfants. C’est notamment le cas pour le Ganda Lassal Izo qui a recruté et utilisé 12 enfants dans ses rangs. Il est suivi par le Ganda Izo avec 8 enfants et le Groupe d’autodéfense des Touaregs Imghad et leurs alliés (GATIA) avec 5 enfants. Outre ces forces, des enfants soldats ont également été recensés dans les rangs de certains groupes terroristes comme la Katiba Macina d’Ançar Dine qui en a utilisé au moins 12. 16 autres enfants ont été recensés au sein d’autres groupes terroristes sans que leur identité ne soit précisée.
Aussi, pour la première fois depuis 2014, 24 enfants auraient été utilisés par les forces armées maliennes, à en croire le rapport de l’ONU. Toutefois, des experts estiment que ce n’est pas l’armée malienne en tant qu’institution qui fait recours à ce genre de pratique. C’est ainsi qu’ils indexent notamment certains groupes armés à l’image du GATIA à la tête desquels figurent des officiers de l’armée.
Massiré DIOP
C’est à travers un communiqué en date du 19 août dernier que le Secrétaire général du Groupe d’Auto-défense Touareg Imghads et Alliés (GATIA), Fahad Ag Almahmoud s’est engagé à » respecter toutes les normes nationales et internationales relatives à la protection des enfants, à ne pas recruter de combattants mineurs et à lutter contre le phénomène des enfants soldats « . Un engagement qui intervient au moment où les Nations Unies ont épinglé plusieurs forces en présence au Mali à s’adonner à cette pratique.
Cité à plusieurs fois dans un rapport onusien, le GATIA s’est aussi engagé » à relayer sa décision à toutes ses bases, à organiser des rencontres et des campagnes de sensibilisation au profit de tous ses militants pour une meilleure connaissance des normes relatives à la protectiondes enfants en zone de conflit« . Aussi, ce mouvement de la Plateforme du 14 juin 2014 d’Alger a sollicité « l’appui des organismes internationaux spécialisés pour dépasser toutes étapes indispensables à l’atteinte de cet objectif et réussir la campagne d’information et de sensibilisation de nos membres« .
Le Groupe de Travail-Pays sur le Mécanisme de Surveillance et Rapportage (MRM)a attribué ce recours aux enfants soldats par la détérioration de la sécurité en 2012, entrainant de graves violations des droits de l’enfant commises par les parties aux conflits. Celles-ci incluent le recrutement et de l’utilisation des enfants par les forces et groupes armés.
Ainsi, selon un document récemment publié par le Groupe de Travail-Pays sur le Mécanisme de Surveillance et Rapportage (MRM) co-dirigé par l’UNICEF et la MINUSMA, depuis 2012, près de 900 enfants ont été recrutés et utilisés par les groupes et forces armés au Mali. C’est dans ce cadre qu’un appel est lancé aux groupes et forces armés afin de sortir les enfants de leurs rangs et les remettre aux acteurs de protection de l’enfance.
A noter qu’en 2019, l’ONU a recensé 745 violations graves contre 547 enfants (381 garçons, 139 filles, 27 de sexe inconnu). Au cours de la même année, il y a eu le recrutement et l’utilisation de 215 enfants (189 garçons, 26 filles), âgés de 9 à 17 ans. La plupart des enfants ont été recrutés dans les régions de Kidal (131) et Gao (49). Parmi les auteurs de cette pratique, la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) vient en tête avec 136 enfants, 88 au sein du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), 30 dans les rangs du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et 18 par le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) (18 enfants).
Outre la CMA, la Plateforme est également impliquée dans le recrutement et l’utilisation d’au moins 27 enfants. C’est notamment le cas pour le Ganda Lassal Izo qui a recruté et utilisé 12 enfants dans ses rangs. Il est suivi par le Ganda Izo avec 8 enfants et le Groupe d’autodéfense des Touaregs Imghad et leurs alliés (GATIA) avec 5 enfants. Outre ces forces, des enfants soldats ont également été recensés dans les rangs de certains groupes terroristes comme la Katiba Macina d’Ançar Dine qui en a utilisé au moins 12. 16 autres enfants ont été recensés au sein d’autres groupes terroristes sans que leur identité ne soit précisée.
Aussi, pour la première fois depuis 2014, 24 enfants auraient été utilisés par les forces armées maliennes, à en croire le rapport de l’ONU. Toutefois, des experts estiment que ce n’est pas l’armée malienne en tant qu’institution qui fait recours à ce genre de pratique. C’est ainsi qu’ils indexent notamment certains groupes armés à l’image du GATIA à la tête desquels figurent des officiers de l’armée.
Massiré DIOP
Source: L’Indépendant