Dans le but de lutter contre les conflits dans la ville de Tombouctou, un panel de 5 intervenants a été organisé au cours de cette semaine. Le but était d’éclairer le public sur les mécanismes traditionnels et modernes de la résolution des conflits dans cette ville mystérieuse. À l’issue des débats, il a été revenu de comprendre qu’une centaine de conflits ont pu être répertoriée dans cette ville par la MINUSMA, affirme Aliou Issaka, chef de section adjoint des affaires civiles à Tombouctou.
« Notre approche est de former la jeunesse dans les cercles de Tombouctou pour que celles-ci soient des actrices de résolution de conflits. Chaque fois qu’il y a des cas de conflits signalés dans un endroit, nous rentrons en contact avec nos jeunes en place », dixit Fatalmoudou Alassane assistant de programme sur un projet de sensibilisation à Search for commond Ground. De son côté, Ismaila Niaré, assistant-chef de projet sécurité alimentaire et moyen d’existence à Action contre la Faim, soutient que le partenariat entre « l’état et les organisations humanitaires est très important pour la résolution des conflits. Cette dynamique est en marche également. » Quant à Fodé Barry, coordinateur régional de think peace Tombouctou, « il faut que la jeunesse de Rharous se libéré des griffes des politiciens si elle veut être soudée, si elle veut poser des actes et s’engager dans la résolution des conflits. »