Le gouvernement français s’est engagé à verser la somme de 1.67 milliard de fcfa au Programme Alimentaires Mondial (PAM) et à l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) dans le cadre de l’aide alimentaire programmée pour notre pays.
La cérémonie de signature de l’engagement a eu lieu mardi dernier à l’ambassade de France au Mali
L’évènement a été présidé par S.E Joël Meyer, Ambassadeur de France au Mali, en présence de M. Amadou Allahoury Diallo, représentant de la FAO et M. Ibrahima Diop, représentant du PAM au Mali.
Selon SE Joël Meyer, ce projet d’aide humanitaire contribuera à améliorer de manière durable la sécurité alimentaire et les capacités de résilience des populations vulnérables des régions ciblées (Mopti et Ségou) où l’insécurité persiste et s’inscrit dans le plan d’urgence des autorités maliennes.
Prenant la parole, M. Amadou Allahoury Diallo a remercié le gouvernement français pour son soutien financier à la FAO en lui permettant d’accompagner les efforts de développement du Mali.
Il a aussi souligné que la France est l’un des contributeurs majeurs aux ressources de l’Union Européenne qui est un des principaux bailleurs de fonds de la FAO.
« La France est depuis la création de la FAO un partenaire fournisseur de ressources actif et généreux, qui œuvre en liaison étroite avec la FAO pour promouvoir des objectifs communs de sécurité alimentaire et de développement agricole » a signalé le représentant de la FAO.
M. Diallo a également déclaré que le renforcement de la résilience des communautés vulnérables face aux catastrophes naturelles et aux autres chocs est l’un des domaines prioritaires de la coopération entre la France et la FAO.
Ce financement permettra à la FAO d’apporter un appui aux populations vulnérables de Ségou et de Mopti victimes de conflits.
«La présente contribution financière vient en complément à l’assistance alimentaire d’urgence apportée par le PAM aux ménage déplacés en raison de conflits au touchés par des catastrophes naturelles. Elle permettra aussi aux ménages vulnérable ciblés de produire leurs propres aliments, pour la diversité alimentaire et l’amélioration du statut nutritionnel du ménage », a commenté M. Amadou Allahoury Diallo.
A noter que l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali représente un grand défi qui requiert la conjugaison des efforts et la mobilisation d’importantes ressources. C’est pourquoi a conclu Mr Diallo, les agences du système des Nations Unies et plus particulièrement le PAM, UNICEF et la FAO ont décidé de conjuguer leurs efforts pour développer ensemble une proche communautaire ‘’nexus humanitaire-développement qui adresse à la fois les dimensions humanitaires et de développement de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition.
M. Ibrahima Diop pour sa part a signalé que le Mali comme d’autres pays de la bande sahélienne, souffre d’une insécurité alimentaire et nutritionnelle causée par des conditions agro-climatiques difficiles et des niveaux élevés de pauvreté.
Il a également indiqué que les effets cumulatifs de sécheresses fréquentes et graves, de précipitations irrégulières et d’une désertification généralisée, conjugués à la violence armée, à l’insécurité généralisée et à la faible présence de l’Etat, ont entraîné une détérioration progressive des moyens de subsistance et l’accès des plus vulnérables aux marchés et aux services sociaux.
Aminata Dagnon
Source: Le 26 Mars