Des prête-noms qui gèrent les biens de «Ma famille d’abord». AD est un prête-nom avec plus d’une vingtaine de sociétés. Il a raflé plus de 20 milliards de F CFA sous Ibrahim Boubacar Kéita (IBK) et continue aujourd’hui de bénéficier les mêmes privilèges. Au ministère de la Santé, il bénéficie également d’un quasi-monopole au où, grâce à ses accointances au plus haut niveau du département, 60% des appels d’offres lui sont d’emblée attribués.
Un autre, BT, d’une famille d’opérateurs économiques gèrent les affaires d’un général milliardaire aux arrêts. Avec le népotisme aidant, la restauration est revenue au galop: nominations des progénitures des anciens de l’Union démocratique du peuple malien (UDPM) et maintien des adémistes décriés à des postes stratégiques. Ces pratiques d’une autre époque qu’on pensait révolue commencent à irriter les Maliens.
Source: L’inter de Bamako