Une vingtaine de journalistes maliens des médias sont réunis en une session de formation pour mieux s’armer contre la corruption au Mali. L’atelier s’est ouvert lundi 28 mai. Elle prend fin le 1er juin.
La formation s’inscrit dans le cadre de la composante 3 du Programme de justice au Mali (MJP), financé par l’USAID sur la période 2016-2020.
Il s’agit pour le MJP de renforcer les capacités de production de contenus de qualité sur la corruption et les tracasseries routières, afin de sensibiliser les populations, d’alerter les décideurs sur ce fléau qui plombe l’économie malienne par des manques à gagner.
Ces manques à gagner se manifestent par la cherté des prix des marchandises pour les consommateurs en raison de la faiblesse de leur pouvoir d’achat par entrave à la circulation des personnes et des biens. Par le fait de cette situation, le Mali n’est pas honoré en matière de bonne gouvernance routière dans l’espace Cedéao.
L’activité vise surtout à promouvoir les contenus de qualité, à créer un environnement d’information et de communication pour lutter contre la corruption.
La formation se veut être un cadre de collaboration et de production dune information de qualité sur la corruption. Au sortir de la formation une campagne de production d’articles d’investigation sera lancée.
L’atelier de préparation à la réalisation d’investigation sur la corruption se déroule sur 5 jours. La première journée se consacre à la thématique de la corruption pour familiariser les journalistes aux concepts et termes liés à la corruption et à la sécurité numérique.
Les quatre jours suivant seront mis a profit pour renforcer les techniques d’investigation, étudier les nouvelles formes d’investigation data journalisme et fait checking…). La protection de données. Ces sessions seront animées par des experts sur le mal gouvernance et la corruption.
Aminata Traoré
Les Echos