Après la mise en place du cadre juridique , l’Union Européenne vient d’annoncer des sanctions ciblées contre 05 membres des organes de la Transition dont trois ministres et deux membres du Conseil National de Transition (CNT). Il est reproché à ceux-ci de faire obstacle à la transition politique. Par ailleurs, il est interdit aux personnes et entités de l’UE de mettre des fonds à la disposition de ces cinq responsables.
Les mesures adoptées par les vingt-sept consistent en une interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE et un gel des avoirs. Les personnes concernées sont : Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre de la Transition, le Colonel Malick Diaw, président du Conseil National de Transition, le Colonel-major Ismaël Wagué, ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion Nationale, chargé de l’Accord pour la Paix, M. Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation de l’ Etat, chargé des Relations avec les Institutions, M. Adama Ben Diarra, membre du Conseil National de Transition et porte-parole de Yèrèwolo-Debout sur les Remparts. En expliquant les motivations de ces sanctions dans son journal officiel, l’UE a indiqué qu’en ce qui concerne le Premier ministre « Choguel Maïga est directement responsable du report des élections prévues dans la charte de la transition et, par conséquent, il fait obstacle et Porte atteinte à l’achèvement de la transition politique au Mali, notamment en taisant obstacle et en portant atteinte à la tenue d’élections et au transfert du pouvoir aux autorités élues ». S’ agissant du cas du ministre Ibrahim Ikassa Maïga, l’UE le présente comme étant un membre du comité stratégique du M5-RFP (Mouvement du 5 juin Rassemblement des forces patriotiques), qui a (…)
MAHAMANE TOURE
Source: NOUVEL HORIZON