Les dirigeants de l’UA sont réunis en Ethiopie, vendredi 11 octobre 2013, au siège de l’Union pour plancher sur l’avenir de la CPI que certains trouvent biaisée contre les pays africains.
Les dirigeants de l’UA sont réunis en Ethiopie ce vendredi 11 octobre 2013, au siège de l’Union – qui compte 54 membres. Au menu : la Cour Pénale Internationale (CPI) que certains pays trouvent biaisée contre les Etats africains.
Le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré, à cette occasion, que la CPI était devenue « un instrument politique ciblant injustement les Africains. »
Ces critiques interviennent alors que le tribunal basé à La Haye, aux Pays-Bas, se prépare pour le procès, en novembre, du président kenyan Uhuru Kenyatta.
M. Kenyatta, et son vice-président, William Ruto, sont accusés de crimes contre l’humanité pour avoir, dit-on, organisé les violences post -électorales en 2007 et 2008 .
Le parlement kenyan a voté en septembre dernier pour le retrait du pays de la CPI.
Toutefois, la ministre kenyane des Affaires étrangères, Amina Mohamed, assure que son pays ne fera pas du lobbying au sommet de l’UA pour un retrait massif de la CPI.