La cérémonie d’ouverture du Forum international des jeunes, qui a eu lieu le mardi dernier au Centre internationale de conférence de Bamako, a occasionné, chez des ministres présents, une attitude inattendue, l’impatience.
A l’ouverture du Forum international des jeunes, le nombre important des ministres sautait à l’œil nu. Eux qui avaient l’habitude d’abuser du temps des autres ont aussi senti l’effet que ça fait. Ils ont dû prendre leur impatience en patience.
Après avoir accusé un retard de 30 minutes à attendre le président de la République qui présidait la cérémonie et le programme du forum, qui prévoyait plusieurs intervenants, l’impatience des ministres à se rendre à leurs départements se sentait.
Bien qu’ils soient plus utiles ce jour là à leurs départements qu’au CICB, ces ministres ont dû attendre jusqu’à 14 h pour se rendre à leur bureau où une montagne de dossiers les attendait. Cette impatience des uns et des autres est compréhensive. Ils doivent, eux aussi, présider leur conseil de cabinet, une séance préparatoire du conseil des ministres.
Pour une fois, les ministres qui avaient l’habitude de sortir en premier lors de l’ouverture des cérémonies ont été pour ce cas précis parmi les derniers à sortir. Ils devaient attendre, par « politesse », que le président se retire.
Mais ce dernier, après avoir déclaré ouvert le forum à 13 h et demie, s’est mis à la disposition des jeunes leaders venus de différents continents pour participer au forum pour répondre à leurs questions. Ce qui a duré jusqu’à 14 h et des pauvres ministres qui ne pouvaient qu’assister impuissamment à cette séance de questions-réponses, ont pris leur mal en patience.
Désormais, il va falloir que le président prenne en compte l’emploi du temps de ses ministres afin d’éviter les situations de ce genre.
Youssouf Coulibaly